Soupe aux épinards et Velouté de carottes au curry et à la noix de coco

>> samedi 24 octobre 2009

Petit festin entre amis, hier soir, dans la rue de Fays : j'étais invitée chez Ada et Djamel pour marquer le début du week-end et tromper l'ennui d'un week-end solitaire. Coup de coeur dès l'entrée : une soupe aux épinards vert forêt onctueuse et réconfortante. Les petits plats d'Ada me prennent souvent par surprise, toujours plein de couleurs, de saveurs, de textures. Le charme de ses recettes vient aussi de leur simplicité : une poignée d'ingrédients, une seule étape de cuisson, et voilà, le tour est joué... je me suis empressée de la recopier et de la reproduire dès le lendemain. En parallèle, j'ai aussi préparé un velouté de carottes au curry et à la noix de coco, un classique dans ma cuisine. Les deux, finalement, vont très bien ensemble (quoique servis séparément).


Soupe aux épinards

Ingrédients :

2 pommes de terre
500 g d'épinards
huile d'olive
beurre
un bouillon de volaille

Préparation :

1. Eplucher les pommes de terre et les couper en dés. Laver les épinards.

2. Faire chauffer un peu de matière grasse dans une cocotte, et ajouter les légumes. Faire suer 5 à 10 minutes, avant de rajouter un litre d'eau et un cube de bouillon de volaille.

3. Laisser mijoter une vingtaine de minutes. Mixer. Ajuster l'assaisonnement, et ajouter de l'eau pour allonger la soupe au besoin.



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Velouté de carottes au curry et à la noix de coco

Ingrédients :

30 grammes de beurre doux
1 oignon hâché
1 cuillerée à soupe de gingembre frais émincé
1 cuillerée à soupe de curry en poudre
800 grammes de carottes
1 piment jalapeno
600 ml de bouillon de volaille
1 boîte de lait de noix de coco
le jus d'1 citron vert

Préparation :

1. Faire chauffer le beurre dans une cocotte. Y jeter l'oignon et le gingembre, faire suer quelques minutes, puis ajouter le curry en poudre. Laisser revenir une dizaine de minutes.

2. Couper les carottes en rondelles et hâcher le piment. Quand les oignons commencent à dorer, ajouter les carottes, le piment, le bouillon de volaille. Laisser mijoter 30 minutes.

3. Verser le lait de noix de coco dans la cocotte, avec le jus de citron vert, et mixer le tout.




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Croquettes brésiliennes au parmesan : Pão de queijo

>> jeudi 15 octobre 2009



Tiens, une recette qui devrait bien plaire à ma soeur : des croquettes à la farine de tapioca et au parmesan !! Régulièrement, je tombe sur des spécialités locales ou ethniques qui deviennent la folie du moment : à la Nouvelle-Orléans il y a quelques années, je suis passée comme cela par une phase "Challah Bread aux raisins", un pain brioché tressé. Puis est venue la mode de l'Angel Cake, un biscuit moelleux nature qui me rappelle le gâteau de Savoie. Après cela est venue l'époque du pain à la canelle d'une boulangerie de Beverly qui a fermé depuis (je n'ai pas dû en acheter assez, j'y passais pourtant tous les 15 jours pour sortir du magasin les bras chargés de pain !). J'ai donc jeté mon dévolu sur les muffins aux myrtilles, et ceux à la cannelle que l'on trouve à Salem... dans un supermarché ! Depuis quelques mois, ce sont ces petites croquettes brésiliennes qui me ravissent : c'est un copain du Brésil qui nous les a fait découvrir, et je me suis rendu compte avec un minimum de recherche qu'elles étaient en plus faciles à faire : un robot ménager, farine, oeufs, lait, fromage, et le tour est joué.

Le plus dur est encore de mettre la main sur la farine de tapioca. Certaines recettes sur internet demandent d'ailleurs de la farine, d'autres de la fécule. Dans le doute, j'ai acheté les deux (j'avais donc déjà prévu de faire cuire une grosse quantité de croquettes !), tout cela pour m'apercevoir que c'était finalement la même chose. Au hasard, et parce qu'il fallait en choisir une, j'ai choisi de me baser sur la recette de Sonia-Portuguese. Le premier essai s'est révélé très prometteur : super facile, rapide, et 4 ingrédients seulement. Je n'étais pas tout à fait convaincue en les testant à la sortie du four, mais réchauffées (au micro-ondes, en plus !!) le lendemain matin au petit-déj, après une nuit au congélateur, ces croquettes m'ont paru nettement meilleures.

Pas de chance, les quatre essais suivants intercalés de quelques jours ont tous été sérieusement décevants !! Inexplicablement, la pâte crue sortait du robot beaucoup trop liquide, et demandait plus de farine (200 g, rien que ça !!) et les croquettes devenaient caoutchouteuses. trop cuites, ou trop molles. Comme en même temps, j'altérais la recette plus ou moins à chaque fois, difficile de mettre le doigt sur le composant chimique qui faisait déraper mon affaire. Etait-ce le fromage Monterey Jack aux piments que je rajoutais ? ou bien le beurre qui remplaçait l'huile d'olive ? Au final, une matinée de 3 fournées de ces croquettes pas si simples que ça m'a permis de voir que c'était la farine de tapioca qui faisait capoter mes amuse-gueules. Car toutes les farines de tapioca ne se valent pas ! La recette de base marche parfaitement avec la farine de la marque ENER-G, mais nettement moins avec celle de Flying Horse (étiquetée comme de la fécule de tapioca). Peut-être que la composition chimique des deux est différente, au final ?? Il faudrait donc donner une nouvelle chance au Monterey Jack et au beurre...


Ingrédients :
(pour environ 18 croquettes)

1/2 tasse d'eau (120 ml)
1/2 tasse de lait (120 ml)
1/4 de tasse d'huile végétale (60 ml) (ou mélange huile d'olive, huile végétale)
1 pincée de sel
225 g de farine de tapioca (farine et non fécule, c'est plus sûr...)
100 g de parmesan râpé
1 oeuf


Préparation :

1. Faire bouillir l'eau, le lait, l'huile et le sel. Verser dans le robot ménager.

2. Ajouter la farine de tapioca, en bloc. Mélanger et laisser refroidir quelques minutes (la pâte doit être compacte, formée d'un seul bloc, brillante et collante sous les doigts.)

3. Ajouter dans le bol du robot le fromage et les oeufs. Bien mélanger.

4. Huiler une plaque de cuisson, et faire préchauffer le four à 350 degrés F (180 Celsius). Avec des mains légèrement huilées, déposer des boules de pâtes de la grosseur d'une balle de ping-pong sur la plaque, à peine espacées les unes des autres (elles gonfleront très peu), en évitant de trop les rouler dans les mains (la croûte est plus croustillante si elle est moins lisse).

5. Enfourner pendant 20 à 25 minutes, jusqu'à ce que les croquettes aient doré et qu'elles aient une croûte marbrée (la surface des croquettes devrait être un peu tâchetée).



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Rognons de boeuf au pilaf

>> samedi 10 octobre 2009

Petite flambée automnale


En passant chez le boucher vendredi soir, je tombe sur des rognons de boeuf : tiens, pourquoi pas ?? Si je me faisais des rognons comme en faisait maman dans le temps ??? Cela donnera à mon week-end de quatre jours un petit goût de mon enfance : j'ai tout le temps de me prélasser dans mes souvenirs jusqu'à mercredi... D'autant que cette recette de rognons fait partie des valeurs sûres : je ne l'ai jamais vu ratée. Allez, et soyons classique jusqu'au bout : en accompagnement, du riz pilaf aux échalottes et au vin blanc, pour me rattraper du risotto aux betteraves du milieu de la semaine (le risotto surgelé, décidément, ce n'est pas mon fort : le réchauffer est tout un art, et demande une technique que je ne maîtrise pas encore - tiens, un projet de recherche pour ce week-end, entre deux pages de piano et les balades dans la forêt pour amuser les chiens...)

Le plus casse-pied, quand même, dans cette recette, c'est bien la première étape : celle de la préparation des rognons, vu que je n'aime pas toucher la viande crue. N'y pensons plus : le produit fini me fera oublier tous ces préparatifs rébarbatifs !

Ingrédients :
(pour 2 personnes)

1 bloc de rognons de boeuf
1 oignon
2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
1 fond de verre de Bacardi à la pomme
1 cuillerée à soupe rase de fécule de maïs
sel
poivre


Préparation :

1. Avec un couteau bien aiguisé, détacher les rognons de leur membrane centrale, en éliminant tout le cartilage blanc. Les couper en morceaux de taille identique.

2. Hacher l'oignon et le faire revenir dans une sauteuse dans l'huile chaude.

3. Ajouter les rognons d'un seul coup. Faire cuire en remuant jusqu'à ce que les traces de sang disparaissent (une dizaine de minutes).

4. Verser le Bacardi et faire flamber.

5. Délayer la fécule de maïs dans un peu d'eau, verser sur les rognons et mélanger. Couvrir d'eau, saler, poivrer, couvrir et laisser mijoter 30 à 45 minutes.



Riz pilaf (dans un cuiseur à riz) :

Ingrédients :

1 mesure de riz basmati (avec le verre mesureur)
1/2 verre de vin blanc
eau
3 gousses d'ail
1/2 oignon
1/2 cube de bouillon de volaille
20 grammes de beurre

Préparation :

1. Rinser le riz dans plusieurs eaux. Le verser au fond de la cuve du cuiseur à riz.

2. Verser le 1/2 verre de vin blanc et rajouter de l'eau jusqu'à la marque "1" de la cuve. Presser l'ail, hacher l'oignon et les ajouter à la cuve. Emietter le demi-cube de bouillon de volaille au-dessus de la cuve, ajouter le beurre, poivrer. Fermer le cuiseur et faire démarrer la cuisson. Et voilà, c'est déjà fini !






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Haricots blancs à la façon de Boston


Voilà la spécialité made in Boston qui m'a fait tomber sous le charme lors de ma première visite il y a 5 ans !! Les spécialités régionales aux Etats-Unis sont pratiquement inexistantes (de mon point de vue français en tout cas, moi qui suis habituée à parler de cannelés bordelais, de kouign amann breton, et de cassoulet de Castelnaudary. Aux Etats-Unis, c'est plutôt drôle, ils ont réussi à effacer toute variété culinaire, dans un pays qui s'étale quand même à lui tout seul sur pratiquement tout un continent... Homogénéité extrêmement frustrante pour les gastronomes !

Le plus amusant, c'est qu'ils arrivent à faire comme si les plats régionaux existaient quand même : on m'a offert un livre de cuisine du Colorado récemment qui ressemble à s'y tromper à.... tout ce qu'on peut manger à Boston !! Mis à part quelques plats qui figurent au palmarès local (le Boston cream pie, le New England clam chowder, et ces Baked beans qui sortent de l'ordinaire culinaire américain), pour le reste, c'est un peu blanc bonnet et bonnet blanc dans ce vaste pays. J'ai bien ri il y a quelques semaines en entendant le maire de Pittsburgh vanter sur NPR le plat mythique de sa ville : un sandwich au fromage fondu et aux lamelles de steak rempli de frites. Courage à tous ceux qui s'y frottent, il faut avoir une sacré faim pour avaler tout ça !! Ce sandwich, c'est tout un menu à lui tout seul, mais question originalité, on repassera : on trouve ça à chaque coin de rue dans la ville où j'habite, seulement les frites sont servies à côté ! Tu parles d'un scoop ! Et j'ai un livre culinaire de Seattle qui pourrait venir lui aussi de n'importe où, si ce n'était pour les photos du Space Needle. La Nouvelle-Orléans, de ce point de vue, avait un éventail culinaire un peu plus large, sans être spectaculaire. Héritage français oblige...

Mais ici, voici l'une des recettes qui portent l'estampille de Boston : un gratin de haricots au sirop d'érable ! Le genre de plat que l'on ne peut manger qu'en toute petite quantité (vive la nouvelle cuisine !) et qui vaut au moins par son originalité. Qui eût cru que les haricots blancs, le sirop d'érable, le vinaigre et la moutarde pourraient donner quelque chose de bon ensemble ?? Bizarrement, par contre, pour un plat américain, il ne faut pas être pressé...


Ingrédients
:

450 g de haricots blancs secs
un morceau de porc salé
1,5 litre d'eau
1 oignon haché
2 gousses d'ail
1/3 tasse de sirop d'érable (on peut en rajouter plus tard au besoin)
1 cuillerée à soupe de moutarde
poivre
1 cuillerée à soupe de vinaigre de cidre


Préparation :

1. Laisser tremper le porc salé dans l'eau fraîche pendant 2-3 heures.

2. Préparer les haricots, suivant 2 options :
Option 1 = Rinser les haricots et les laisser tremper dans l'eau froide (recouverts de 4 cm d'eau) au minimum 8 heures. Egoutter.
Option 2= Rinser les haricots et les mettre dans une cocotte, recouverts de 4 cm d'eau froide. Porter à ébullition, à découvert. Laisser bouillir 2 minutes, puis reposer 1 heure. Egoutter.

3. Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés Celsius). Découper le porc salé en 3 morceaux, jeter la couenne.

4. Mélanger les haricots et le porc dans une cocotte en fonte. Recouvrir d'un litre et demi d'eau, ajouter les oignons, l'ail, le sirop d'érable, la moutarde et beaucoup de poivre. Bien mélanger. Couvrir et enfourner pendant 2 heures et demie.

5. Sortir la cocotte du four après 2 heures et demie de cuisson et mélanger. Réduire la température à 325 F (160C). Retirer le couvercle pour laisser cuire ainsi à découvert, en mélangeant de temps à autre, jusqu'à ce que le liquide ait été absorbé, mais en laissant au gratin une consistance crémeuse (1 à 1 heure et demie de cuisson supplémentaire)

6. Ajouter le vinaigre de cidre, mélanger et servir.



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Kouign Amann





A en parler dans un message précédent, je me suis fait envie toute seule : croyez-le ou non, je n'ai mangé du kouign amann que quatre fois dans ma vie (incroyable, quand on pense qu'ici, à Boston, je prétends être bretonne !) (pour simplifier, parce que si je dis Angers...!)

Mon premier kouign amann, je l'ai mangé sur le pouce, vite fait, dans la rue, je crois. Romain revenait de Bretagne avec ses parents, il m'en avait rapporté un, mais en avait finalement mangé la moitié en chemin. Le deuxième, du coup, a suivi de près : de retour chez nous à la Nouvelle-Orléans, on a bien vite mis la main à la pâte pour reproduire cette merveille pur beurre/pur sucre : tout pour plaire. Tout pour plaire, sauf que ce premier kouign amann fait maison était raté : trop sec, trop cuit, peut-être, je ne sais plus. Je me revois étaler la pâte, la replier sur elle-même 5 fois, 6 fois, la tartiner allègrement de beurre entre chaque couche. Rien à faire : c'était raté. Romain, du coup, s'est posé en chef cuisinier : il s'est mis en tête de trouver la recette la plus riche, la plus lourde et la plus indigeste, et nous revoilà, quelques jours plus tard, les mains pleines de beurre à nouveau sur la table de la cuisine. Mine de rien, il a gagné son pari : avec ce troisième kouign amann, on s'est régalé (sans compter qu'on a dû faire des économies, plus besoin de faire la cuisine pendant 8 jours avec toutes ces réserves caloriques).

Mon quatrième, c'était l'été dernier, à Nantes. La recherche du kouign amann a ressemblé à la quête du Saint-Graal : on a traversé toute la ville pour ne finalement trouver qu'une pâtisserie qui vendait des kouign amann individuels à cette saison : tout seuls sur le présentoir, ils avaient déjà l'air suspect - et en effet, ils n'étaient pas super. Le fait d'en reparler, là, hier soir, à propos d'un billet qui pourtant n'avait rien à voir, ça m'a fait saliver : et si pour fêter l'anniversaire de Romain encore tout chaud, je lui faisais ça pour demain soir, quand il rentrera de son stage ?

Devinez où j'ai trouvé la meilleure recette ? sur Epicurious.com, le site américain !! Source suspecte, encore une fois, mais qui s'est toujours révélée super fiable par le passé. Voyons voir ce que Epicurious cache sous son tablier...

[plus tard...]

Ouffffff... le gâteau super lourd !!!.......... Pas étonnant que je n'en fasse qu'un tous les dix ans !! Il faudrait sûrement diviser le mélange beurre/sucre par deux pour le ramener à des proportions plus humaines... en 2019 quand je referai la recette... Finalement, entre le Pitts-Burgher et le kouign amann, je ne sais pas trop lequel est le plus étouffe-chrétien...


Ingrédients : de la farine, plein de beurre, plein de sucre, encore un peu de beurre, et plus de sucre...

en mesures précises, ça donne ça :
1/2 tasse d'eau tiède (120ml)
1 cuillerée à café de levure de boulanger
1+1/4 de tasse de farine (300ml)
1 grosse pincée de sel
1+1/4 de tasse de sucre blanc (300ml)
220 g de beurre (moitié doux, moitié salé)
1 oeuf
un peu d'eau
1 cuillerée à soupe de sucre roux (au cas où il n'y en aurait pas déjà assez comme ça)


Préparation :

1. Préparer la pâte : verser l'eau et la levure dans un bol de taille moyenne. Ajouter la moitié de la farine et le sel. Bien mélanger. Ajouter le reste de la farine, petit à petit, et pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle soit molle, mais plus collante. La pâte doit avoir une consistance homogène. Déposer la pâte dans le bol, couvrir d'un linge humide, et laisser reposer dans un endroit relativement chaud pendant une heure à peu près, jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume. (et pendant ce temps, on peut lire le site de Makanai sur le pain, justement)

2. Quand la pâte est prête, donner un coup de poing au milieu pour la faire dégonfler. Laisser reposer 15 minutes.

3. Préchauffer le four à 400 F (200 Celsius). Mixer le sucre blanc et les 220 grammes de beurre.



4. Etaler la pâte à pain sur un plan de travail fariné et l'étaler en cercle de 25 cm de diamètre. Déposer la farce beurre/sucre au milieu, aplatir en un rectangle de 10cmx5cm. Replier les bords de la pâte à pain sur la farce (replier les quatre volets, pour envelopper complètement la farce). Souder les bords, fariner, puis étaler de nouveau au rouleau délicatement jusqu'à obtenir un nouveau rectangle de 15cm sur 8cm. Replier un tiers de la pâte sur elle-même, puis replier le tiers opposé par-dessus, comme s'il s'agissait d'une lettre. Etaler une troisième fois, puis replier de la même manière.

plutôt mignon, mon petit tas de beurre...


5. Transposer la pâte dans un plat carré juste un peu plus grand que la surface de la pâte. Badigeonner de l'oeuf battu avec un peu d'eau, saupoudrer de sucre, et enfourner pendant 35 minutes. A la sortie du four, rassembler tout son courage et défier la mort subite par étouffement...


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Soupe de chou et de poireau aux côtes de boeuf

>> vendredi 9 octobre 2009



Enfin vendredi... La fin d'une semaine de folie à cravacher au boulot, je n'en peux plus. Je respire un peu ! De suite, me revoilà devant mon clavier de bloggeuse dans la cuisine. Il n'y a jamais rien de plus réconfortant pour moi que de penser à ce que je vais manger le soir - c'est drôle, ces petits plaisirs insignifiants... Ce soir, au menu : la soupe aux choux aux côtes de boeuf que je m'étais promise le week-end dernier (oui, celle-là même que j'avais mise de côté il y a 5 ans maintenant - cachet de la fiche-recette à l'appui : je l'ai prise en note en octobre 2003 !!!). Elle a intérêt à être bonne, depuis le temps qu'elle me nargue dans mes fiches de cuisine...

Eh bien, ce soir, on va enfin savoir : cette soupe, en soi banale, devient finalement tout un événement !

Résultat des courses : pas mal, même si je rectifierai quelques trucs la prochaine fois (dégraisser le bouillon, par exemple, ou couper les poireaux en julienne). Et la crème fraîche ajoutée à la fin qu'on voit sur la photo était de trop...


Ingrédients :

2 poireaux
4 cuillerées à soupe d'huile d'olive
1 oignon
4 gousses d'ail
2 litres de bouillon de boeuf
700 g de côtes de boeuf
2 cuillerées à soupe de concentré de tomates
1 petit chou blanc
sel et poivre
jus d'1 citron
2 cuillerées à soupe de sucre roux


Préparation :

1. Nettoyer les deux poireaux et les couper en julienne. Faire chauffer l'huile dans une cocotte, ajouter la julienne de poireaux, l'oignon haché et l'ail pressé. Faire revenir quelques minutes.

2. Ajouter les 2 litres de bouillon de boeuf, les côtes de boeuf et le concentré de tomates. Porter à ébullition, puis réduire le feu et laisser mijoter pendant 1 heure sans couvercle.

3. Après une heure de cuisson, détacher la viande et retirer les os. Ajouter le chou émincé, le jus de citron et le sucre. Laisser mijoter 15 minutes de plus. Saler, poivrer, servir très chaud.

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Feuilletés au chorizo

>> mardi 6 octobre 2009




Ingrédients :

1 pâte feuilletée
150 gr de chorizo doux
100 gr de gruyère rapé
1 oeuf






Préparation
:

1. Mixer dans le robot le chorizo avec le gruyère puis ajouter l'oeuf.

2. Etaler cette préparation sur la pâte feuilletée
puis enrouler la pâte sur elle même pour obtenir un long boudin.

3. Filmer et mettre au frais plusieurs heures, voire une nuit.
avec un bon couteau, couper des tranches d'1 cm et faire cuire 10 mn au four 180°.


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Nems en robe de chou

>> samedi 3 octobre 2009



Nouvelle phase culinaire chez nous cette semaine : les choux ! Nems, dolmades, soupe, ragoût : il y a cinq cabus blancs qui m'attendent dans le bac à légumes du réfrigérateur, et tout un week-end pour les assortir selon mon bon plaisir. Tout un week-end, voire toute une semaine, parce que ça m'étonnerait que j'arrive à faire disparaître les 5 d'un seul coup, aussi facilement... L'avantage du chou, sur ce point, c'est qu'on a le temps de réfléchir : ils se gardent parfaitement au réfrigérateur, enveloppés dans des sacs hermétiques. On va se régaler... Mais les recettes de chou blanc se font assez rares, autant dans mes livres de cuisine que sur internet : j'ai beau fouiller, fureter, cliquer dans toutes les directions, j'ai toujours l'impression de tomber sur les même recettes de soupe ou de salade.

Et puis là, un flash-back : il a suffi que je tombe sur une recette de roulades de chou pour me rappeler des nems-roulades que j'avais justement faits au début de l'été. Ere pré-Millésimienne, où tout tombait par inadvertence aux oubliettes... ces fâcheuses disparitions n'arriveront plus, l'âge du blog est arrivé !!

Mais évidemment, plus moyen de mettre la main sur la recette exacte de mi-juillet : du coup, j'en ai 5 ou 6 sous les yeux, et il va falloir tâtonner un peu. Je commence donc aujourd'hui avec une recette de nems inspirée du site qui m'a fait découvrir la fine cuisine : Epicurious, là où tout a commencé ! La recette des nems à la base est déjà géniale, et j'en ai trouvé une autre depuis dans Thai cooking qui lui fait forte concurrence : du coup, en mélangeant les deux, j'arrive à retrouver le goût des nems que l'on trouve en France et qui faisaient mon bonheur à Tours entre deux cours. Depuis l'été dernier, en plus, mon truc à moi, c'est de rouler la farce dans des feuilles de chou blanchies : Romain avait adoré en juillet. Moi je me régale d'avance rien que d'y penser.

Après ça, j'enchaîne demain sur une soupe de chou aux côtes de boeuf : je me verrais plutôt faire ce genre de plats en plein hiver, mais les choux, c'est maintenant que je les ai sous la main. De toute façon, il paraît qu'il va pleuvoir tout le week-end, donc finalement, ça tombe bien. Suite du programme : dolmades (tirées de Mon Bouquin de cuisine), puis saucisses fumées au chou. En même temps, je vais garder sous le coude les recettes de chou farci et de roulades de Deborah Madison : dommage qu'il n'y ait pas de photos dans son livre, j'ai parfois du mal à visualiser le produit fini. C'est là que Millésimes se révèle utile...




Ingrédients :
(pour 4 personnes)

60 g de nouilles cellophane
6 champignons (shiitake, par exemple)
1 petit chou cabus blanc
225 g de viande de porc maigre
huile d'olive
3 gousses d'ail
3 échalottes
1 carotte râpée
1 cuillerée à soupe de gingembre frais
1 cuillerée à soupe de coriandre
1/3 de tasse de menthe fraîche hachée
1 tasse de pousses de soja (facultatif, la preuve, j'en mets rarement)
(1 piment rouge, haché)
2 cuillerées à soupe de sauce soja
1 cuillerée à soupe de sauce de poisson thailandaise
2 cuillerées à soupe d'huile de sésame
sel, poivre, sucre

Pour la sauce :

1/4 de tasse de sauce soja
1/4 de tasse de jus de citron vert
2 cuillerées à soupe d'eau
2 gousses d'ail
2 cuillerées à soupe de sucre
1 pincée de piment

Préparation :

1. Faire bouillir une grande marmite d'eau (assez grande pour contenir le chou entier). Retirer du feu quand l'eau bout, jeter les nouilles dans la casserole et les laisser s'imbiber d'eau pendant 20 minutes. Bien égoutter, hacher grossièrement. Trancher finement ou hacher les champignons.

2. Préparer le chou en faisant de larges incisions autour du trognon, mais sans le retirer. Faire bouillir l'eau une seconde fois, déposer le chou dans la marmite, et blanchir 4 à 5 minutes. Retirer le chou de l'eau avec précaution, rafraîchir sous l'eau fraîche et dérouler délicatement les feuilles qui sont suffisamment molles. Déposer les feuilles individuelles sur un essuie-tout pour les éponger. Il faudra peut-être recommencer l'opération 2 fois suivant la grosseur du chou.

3. Verser un peu d'huile dans une poêle et faire revenir la viande quelques minutes sans l'assécher, puis la mixer au robot.

4. Dans un saladier, mélanger les nouilles, les champignons, le porc, l'ail, les échalottes, la carotte, le gingembre, la coriandre, la menthe, (les pousses de soja, le piment), la sauce soja, la sauce de poisson, l'huile de sésame, une pincée de sel et une deuxième de sucre.

5. Préparer la sauce : mélanger tous les ingrédients.

6. Sur chaque feuille de chou, déposer une cuillerée à café de farce du côté le plus épais (côté trognon) et rouler la feuille à moitié. Rabattre les deux côtés de la feuille sur le dessus, et rouler la feuille jusqu'au bout.

7. Serrer les nems dans un cuit-vapeur, et laisser cuire une dizaine de minutes.


On peut farcir et rouler de la même manière des feuilles de riz, pour des nems plus classiques, comme sur la photo. Par contre, il vaut mieux les colmater avec un mélange d'eau et de farine pour les maintenir fermés, avant de les faire frire dans l'huile d'arachide, 2 à 3 minutes par nems. La sauce reste la même.






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