Petites seiches en persillade

>> mercredi 24 février 2010





Encore un plat estampillé du sud de la France, découverte spectaculaire au hasard d'un détour sur le marché de Saint-Cyr-sur-Mer il y a un mois à peu près. C'est à se demander pourquoi j'ai même attendu si longtemps pour me lancer dans la préparation de ces petites seiches qui nous avait emballés dès la première bouchée : gorgé d'huile d'olive et embaumant l'ail, ce plat bien du sud est aussi en droite lignée de ma cuisine minimaliste de ces jours-ci. Et, oh surprise !, Marmiton, encore lui, propose justement une recette de seiches en persillade qui ressemble à s'y méprendre, au vu des ingrédients, à celle qu'on a savourée le mois dernier - et qu'on va savourer encore ce soir...
J'ai décidé de mon propre chef d'ajouter un demi-verre de vin blanc en fin de préparation, réminiscence des moules en marinière que maman cuisinait - souvent pendant les vacances. Si c'était à refaire, pourtant, je m'en passerais... Le résultat était très bon - et pourtant trop loin de l'effet recherché. La sauce s'est trop liquéfiée, et le goût était finalement trop loin de celui des seiches de Saint-Cyr. On n'est pas toujours bien inspiré...

Voilà ce que je voulais obtenir :


plutôt appétissant, non ?? (celles-ci sont du marché de Saint-Cyr-sur-Mer)


Et voilà ce que j'ai eu dans mon assiette quand j'ai eu fini de faire cuire les seiches :

Ce n'était pas mauvais du tout, mais simplement pas ce que j'avais en mémoire ...

Ingrédients :
(pour 2 à 3 personnes)

500 g de seiches surgelées ou fraîches
4 gousses d'ail
3 échalotes
1 poignée de persil
1 filet d'huile d'olive
(1/2 verre de vin blanc)


Préparation :
1. Faire décongeler les seiches, si nécessaire, en plongeant le sac plastique qui les contient dans un bol d'eau tiède pendant une demi-heure. Bien égoutter.

2. Préparer la persillade : hacher l'ail, les échalotes et le persil très fin.

3. Faire chauffer l'huile d'olive dans une poêle, y jeter les seiches dès que l'huile est bien chaude, et parsemer de persillade après 3-4 minutes de cuisson. Les seiches devraient cuire très vite, en 5-7 minutes tout au plus. (Ajouter le vin blanc éventuellement 2 minutes avant la fin de la cuisson pour allonger la sauce). Servir très chaud.




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Flans de blettes au coulis de tomates

>> mardi 23 février 2010





Au cours de l'une de mes premières escapades sur les marchés de Provence, j'ai acheté des blettes. Comme cela, par pur caprice, sur un coup de tête. L'idée était saugrenue et risquée, parce que je n'aimais pas les blettes étant petite : mais les goûts changent, les esprits s'ouvrent, et les palais se raffinent. J'étais donc décidée à donner aux blettes une deuxième chance.

Il fallait en tout cas que je trouve une manière de les préparer qui les rende appétissantes. En cherchant à peine, je suis tombée sur une recette de flan sur Marmiton qui semblait tout à fait dans mes cordes : justement, j'avais aussi acheté des Petits Suisses le matin même, ça ne pouvait pas mieux tomber. Au final, ces flans de blettes si alléchants à en croire les commentaires des autres internautes m'ont quand même laissée un peu sur ma faim. Tellement d'ailleurs, qu'après le premier flan, j'ai vite placé les autres au fond du congélateur en attendant un jour meilleur - où l'inspiration serait plus palpitante. Il me semblait qu'on pouvait tirer de ces flans de blettes quelque chose de plus phénoménal et de plus délectable, mais sur le moment, pas moyen de savoir comment.

Ce jour est enfin venu, trois semaines plus tard : toujours en droite lignée des commentaires des autres consommateurs, j'ai préparé un coulis de tomates et d'aubergines pour napper la fadeur de mes petits flans vert pomme - et côté couleur, d'un seul coup, ce plat sans cachet a pris une toute autre dimension. En attendant d'autres épisodes (un coulis de poivrons ou de citron et des noix de cajoux aux épices, peut-être ?)...



Ingrédients :
(pour les flans)

1 botte de blettes
2 Petits Suisses
4 oeufs
sel, poivre
ciboulette
1 oignon hâché
du fromage rapé

Pour le coulis :

2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
1 oignon
3 tomates
1/2 aubergine
sel, poivre, herbes de Provence
1 poignée d'olives noires


Préparation :

1. Préparer les flans : séparer les côtes de blettes des feuilles et faire cuire les deux séparément, dans un peu d'eau pour les feuilles (5 minutes suffisent) et dans beaucoup d'eau pour les côtes (20 minutes).

2. Préchauffer le four à 180 degrés, puis mixer les blettes (feuilles et côtes), avec les Petits Suisses, les oeufs, le sel, le poivre, la ciboulette, l'oignon et le fromage rapé. Verser la préparation dans des ramequins individuels.

3. Faire cuire les flans pendant 40 minutes. Vérifier la cuisson.

4. Pendant la cuisson des flans, préparer le coulis : faire chauffer l'huile d'olive dans une petite cocotte, et faire revenir l'oignon hâché pendant quelques minutes. Ajouter les tomates et l'aubergine coupées en gros cubes, saler, poivrer, et faire cuire une demi-heure.

5. Passer les tomates cuites au mixeur, puis au chinois pour éliminer les pépins. Ajouter les olives coupées en petits dés. Faire réchauffer rapidement avant de verser sur les flans de blettes.



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Poivrons et courgettes farcis aux noix et aux champignons

>> dimanche 21 février 2010




Tout droit sortie du livre The South Beach Diet en version végétarienne, voilà une recette qui m'a laissé un excellent souvenir de mes premiers pas dans le végétarisme. Voyons si le charme va opérer encore une fois : je m'en régale à l'avance au moment où je la recopie, alors que ces poivrons farcis ne seront sur la table que ce soir...

On s'éloigne par contre de la cuisine minimaliste : c'est bien là le genre de recettes qui ne me faisaient pas peur jusqu'au mois dernier, mais la liste des ingrédients et le détail des étapes de préparation me fait aujourd'hui sourciller. Il reste que le souvenir de ces poivrons de l'an dernier me fait saliver d'avance... Et puis, à quoi serviraient les dimanches si on ne pouvait pas les passer dans sa cuisine à se faire plaisir ? Alors, un peu de courage, à mes fourneaux !

Dans la recette originale, les poivrons étaient farcis, puis saupoudrés de parmesan avant d'être gratinés. N'ayant plus de parmesan sous la main (Romain avait tout grignoté pendant que j'avais le dos tourné !), j'ai dû improviser : la ricotta, me semblait-il, serait un bon substitut, mais au lieu de la saupoudrer en touche finale, j'ai décidé de l'incorporer à la farce pour mieux lier celle-ci : quelle idée géniale ! La farce est devenue crémeuse, et la ricotta a compensé l'âcreté des noix sur lesquelles j'avais peut-être un peu forcé. Les noix épicées et grillées, par ailleurs, sont aussi de mon propre cru... Les courgettes ont fait leur apparition en fin de parcours, alliées idéales de n'importe quel type de farce.

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Résultat des courses, commentaires d'après le dîner :
ces poivrons ont été finalement un peu décevants, certainement pas à la hauteur du souvenir que j'en avais, et encore moins à celle du travail de préparation nécessaire. C'est curieux, même, parce que chaque étape semblait pleine de promesses : j'adore les poivrons grillés, la poudre de noix m'avait enthousiasmée quand je l'avais goûtée, et la farce en elle-même était excellente. Que s'est-il donc passé dans le four après cela ? Mais une deuxième surprise s'est fait l'écho de la première, comme pour compenser : alors que de mon côté, je suis restée sur ma faim, Romain, lui, s'est régalé, il a déclaré ce dîner de poivrons l'un de ses favoris de la semaine ! Une prochaine fois, ceci dit, j'essaierai avec de l'oseille, pour remplacer la scarole naturellement un peu fade et relever ces poivrons farcis d'une petite touche plus personnelle et acidulée. Un autre dîner plein de promesses... Du coup, pour faire la part des choses entre l'avis de Romain et le mien, et pour ne pas faire une croix sur le potentiel de la recette, je lui décerne trois étoiles, dans l'attente de dîners ultérieurs...


Ingrédients :
(pour 2 personnes)

2 poivrons rouges de taille moyenne
1 gros verre de noix décortiquées
huile d'olive
épices diverses, selon le goût (poivre, cumin, piment de Cayenne ou autre)
3-4 gousses d'ail
1/2 cuillerée à café de piment de Cayenne
thym
250 g de champignons
1 verre de tofu en petits cubes
1 petit bol de scarole tranchée (les épinards font aussi l'affaire)
2 grosses cuillerées à soupe de ricotta


Préparation :

1. Préchauffer le four à 200 degrés Celsius (400 F). Couper la tête des poivrons (du côté de la queue), pour retirer les graines et les fibres blanches à l'intérieur, en faisant attention à ne pas percer la chair des poivrons. Poser les poivrons sur une plaque de four recouverte d'aluminium, la tête en bas. Laisser cuire vingt à vingt-cinq minutes, jusqu'à ce que les poivrons soient plus mous et légèrement frippés (attention : trop cuits, ils s'affaissent, comme chez moi ce soir !).

2. Dans le même temps, verser les noix décortiquées dans un plat qui va au four, recouvrir d'un filet d'huile d'olive et parsemer d'épices (poivre, cumin, etc.) , une quinzaine de minutes, puis mixer jusqu'à obtenir une poudre très fine.

3. Pendant que les poivrons et les noix cuisent, émincer les champignons, trancher la salade en fines lamelles.

4. Dans une poêle, faire chauffer une cuillerée d'huile d'olive et faire revenir l'ail hâché. Ajouter le piment de Cayenne, le thym, les champignons et le tofu. Faire revenir quelques minutes jusqu'à ce que les champignons commencent à perdre leur eau.


5. Ajouter la scarole et la laisser flétrir.

6. Ajouter la ricotta pour lier la farce, puis retirer du feu et ajouter la poudre de noix. Assaisonner.

7. Farcir les poivrons avec le mélange de champignons/noix, puis parsemer de fromage rapé. Faire cuire au four une quinzaine de minutes.


Poivrons et courgettes avant le dernier passage sous le gril

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Salade de choux à l'américaine

>> vendredi 19 février 2010




Déjeuner d'été, pour fêter les timides rayons de soleil qui nous réchauffent faiblement cette après-midi : signe avant-coureur d'un printemps que j'attends avec plus d'impatience que d'habitude...

Cette recette est un peu particulière : je l'ai faite aujourd'hui pour la deuxième fois, avec la même appréhension que la première. C'est le mélange de yaourt et de mayonnaise, je crois, qui me fait hésiter. Et pourtant, le résultat était aujourd'hui, comme l'an dernier, assez bon - mais pas au point de dépasser 2 étoiles et demie, donc succès mitigé... Une prochaine fois, j'émincerai le chou plus finement : comme il apparaît sur la photo, il reste un peu trop croquant et c'est finalement trop difficile à manger. C'est à la base une salade de chou américaine, un cole-slaw, sans les carottes qui s'y ajoutent souvent.

Ingrédients :

100 g de chou rouge
100 g de chou blanc
1 cuillerée à soupe de vinaigre blanc
sel
3 cuillerées à soupe de yaourt nature
1,5 cuillerée à soupe de mayonnaise
1 cuillerée à café de moutarde de Dijon
1 branche de céléri
1/2 poivron
herbes diverses

Préparation :

1. Emincer finement les deux choux. Dans un grand bol, les mélanger avec le vinaigre blanc et une pincée de sel. Laisser reposer quelques minutes pour laisser aux choux le temps d'absorber le vinaigre.

2. Couper le céléri et le poivron en dés.

3. Dans un second bol, mélanger le yaourt, la mayonnaise et la moutarde. Mélanger tous les ingrédients ensemble.


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Confiture de figues



Hummmm, la confiture de figues de la voisine... En voilà une qui va me laisser un souvenir vivace du sud de la France !! Pas de chance, pourtant : la saison des figues, apparemment, commence au début de l'été, en juin-juillet, avec une première récolte de fruits moins sucrés, mais les meilleurs fruits ne viennent qu'en août ou au cours de l'automne, et je serai déjà repartie à ce moment-là... A quoi bon, du coup, arracher à ma voisine sa fabuleuse recette de confiture de figues qu'elle m'a mise dans les mains cette après-midi ?



Pas de recette, donc, pour l'instant - mais il me reste encore ce gros pot à peine entamé dans le réfrigérateur... Certains jours, je me voudrais chrétienne pratiquante, et croire à la multiplication des pots de confiture comme on peut croire à celui du pain...


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Lentilles vertes au lait de soja






Je louche du côté des Cocotte-Minute Seb depuis quelques jours. Dernier-né de la lignée : le NutriCook, qui paraît époustouflant avec toutes ses options de température et de temps de cuisson. Moi qui ne cherchais qu'un petit autocuiseur classique pour remplacer mon WMF allemand de 8 litres qui prend simplement trop de place, je me surprends à rêver tout éveillée de ce nouveau concept présenté par Seb. Mais en attendant d'en avoir un entre les mains, il faudra que je me contente des recettes de Seb publiées sur leur site, et que je les réadapte à la Cocotte-Minute classique que j'ai sous le coude...

En droite lignée de la cuisine minimaliste dont je parlais dans un billet récent, justement sur les lentilles, lui aussi, voici une nouvelle version renversante de lentilles vertes au naturel qui n'ont eu le temps de faire qu'une très courte apparition sur la table du déjeuner. Côté préparation, déjà, voilà une recette gagnante : il m'aura fallu moins de 5 minutes pour tout mettre en place - et le succès de ce petit plat sans prétention l'a fait disparaître des assiettes en moins de dix minutes quand je l'ai posé sur la table. Moi qui pensais avoir des restes pour demain, c'est plutôt raté : signe indéniable d'une recette qui fait mouche !

Les proportions suggérées sur le site Seb, par contre, étaient un peu sous-estimées : il aura fallu 600 ml de liquide au total dans ma Cocotte Authentique, alors que la recette en Nutricook ne parlait que de 400. Pas moyen pour moi de retirer une louche de liquide pour le mélanger avec du fromage blanc qui devait ensuite servir de nappage aux lentilles... Du coup, j'ai gardé les lentilles au naturel et laissé au lait de soja un peu plus de saveur. En Cocotte Clipso 4,5 litres, j'ai dû réduire à nouveau les quantités de liquide : 500 ml, et c'était parfait.


Ingrédients :
(pour 2 personnes)

1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
200 g de lentilles vertes
1 oignon
250 ml de lait de soja (en cocotte Clipso)
250 ml de bouillon de volaille (en cocotte Clipso)
sel
poivre
persil

Préparation :

1. Emincer l'oignon et rincer les lentilles.
2. Faire chauffer l'huile dans l'autocuiseur, verser l'oignon et les lentilles, faire revenir quelques minutes sans les laisser colorer.
3. Ajouter le lait de soja et le bouillon. Poivrer. Fermer la cocotte. Faire cuire 15 minutes après chuchotement de la soupape.
4. Servir parsemé de persil haché.




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Cannelloni d'aubergine

>> jeudi 18 février 2010




Me voilà ces jours-ci en pleine phase végétarienne. Si cela ne tenait qu'à moi, ce serait d'ailleurs mon régime quotidien : je me sens renaître, purifiée, tellement plus légère et plus saine tout à coup - moyen facile de s'affiner un peu ! Plus de viande, plus de poissons ni de crustacés - en revanche, je continue à consommer des oeufs et des produits laitiers : je suis donc une adepte de l'ovo-lacto végétarisme, difficile à suivre par moments, mais surtout en France où les tentations sont multiples et quotidiennes et où l'on a tendance à regarder les végétariens comme des bêtes de curiosité ou des personnes un peu dérangées.

Du coup, depuis trois jours, je me suis ravitaillée en légumes frais, légumes secs, produits laitiers et produits bio : les placards regorgent de tout ce que j'aime, c'est un plaisir de les ouvrir ! Sans parler de les cuisiner... Ce soir, justement, en est un bon exemple : cannelloni d'aubergines, sortis tout droit du South Beach Diet en version végétarienne, donc - connu ici dans sa version générique sous le nom de régime Miami, comme je l'ai découvert cette semaine. C'est mon deuxième galop d'essai pour cette recette, je me souviens de l'avoir déjà faite l'été dernier. J'ai donc réussi ce soir à l'améliorer - et l'ai trouvée encore meilleure que la première fois. Même Romain a bien aimé. Ces cannelloni sont presque un classique !

les tranches d'aubergine après leur premier passage au four :
pas trop craquantes, mais assez molles pour qu'on puisse les rouler

Ingrédients :
(pour 2 personnes)

1 grosse aubergine, coupée en tranches de 2 à 3 mm dans le sens de la LONGUEUR
2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
240 ml de fromage ricotta (un autre fromage frais ferait aussi l'affaire)
3 cuillerées de parmesan rapé
1 oeuf
le jus d'1/2 citron
thym
herbes de Provence
origan
fromage rapé
sel, poivre

Préparation :

1. Préchauffer le four à 180 degrés Celsius (350 F). Déposer les tranches d'aubergine sur une plaque de four, badigeonner d'huile d'olive. Saler et poivrer légèrement.

2. Mélanger la ricotta, le parmesan, l'oeuf, le jus de citron et les herbes. Saler, poivrer. Verser les 3/4 du mélange dans un petit plat allant au four (réserver 1/4 de la préparation). Enfourner l'aubergine et la ricotta et faire cuire cette dernière pendant une dizaine de minutes jusqu'à ce que le mélange ait un peu séché (la pâte ne doit plus être liquide pour servir de farce aux cannelloni). L'aubergine devra cuire un peu plus longtemps, jusqu'à ce que les tranches soient assez souples pour être pliées, mais sans être cassantes.

3. Déposer sur l'extrémité de chaque tranche d'aubergine une demi-cuillerée à soupe de ricotta précuite, et rouler chaque tranche en cylindre, individuellement. Aligner les cannelloni dans le plat qui a servi à la cuisson de la ricotta. Recouvrir du quart de sauce ricotta restant, de fromage rapé. Poivrer. Repasser au four environ 30 minutes (les tranches d'aubergine doivent être bien cuites.

On peut servir ces cannelloni avec de la sauce tomate - personnellement, je les aime bien nature, c'est donc comme cela qu'ils apparaissent sur les photos.

les cannelloni d'aubergine avant cuisson


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Lentilles blondes aux lardons

>> samedi 13 février 2010



Ici avec des lentilles vertes, même recette
Il aura suffi d'un court passage en Italie pour que je m'ouvre tout entière à une nouvelle perspective sur l'art culinaire : le minimalisme, qui s'appuie sur 3, 4 ingrédients pour en combiner les saveurs et trouver un équilibre entre tous qui laisse à chacun une expression reconnaissable.

Tout est venu d'une panna cotta qu'on a dégustée dans un petit restaurant face au port de San Remo, en milieu de semaine : fondant, pur, aux saveurs délicates, naturelles, ce dessert m'a époustouflée. Pas moyen, bien sûr, d'arracher au chef le secret de sa recette, mais il a consenti à nous en donner les trois ingrédients de base : lait, crème, et sucre. Ni plus, ni moins. Il en a profité pour nous présenter sa vision de la gastronomie italienne, par opposition à la cuisine française, tellement plus complexe au-niveau de la liste des ingrédients. En Italie, nous a-t-il expliqué, on n'utilise que 3, 4 ingrédients pour la plupart des plats, et on laisse ainsi intact le goût intégral de chacun. Sa philosophie sur la cuisine, convaincue sans être imposante, m'a tout de suite plu. J'avais déjà été emballée par ses spaghetti aux palourdes (spaghetti, huile d'olive, persil, ail, palourdes). Sa panna cotta a fini de me convaincre des vertus de la cuisine minimaliste. Et si, après tout, les recettes les plus simples étaient les meilleures ?

Les panna cotta ne devraient pas tarder à défiler dans ma cuisine... En attendant, c'est une autre recette, simple comme bonjour, qui a capté mon intérêt : celle de ces lentilles blondes aux lardons, préparées par une amie avant-hier. Adieu vin blanc, bouillon de volaille et concentré de tomates que j'aurais jetés allègrement dans la cocotte il y a encore une semaine : 4 ingrédients, une cocotte minute, et le tour était joué.

J'ai refait la même recette une semaine plus tard avec des lentilles vertes, et contre toute attente, je dois reconnaître que je m'étais mieux régalée avec le premier jet aux lentilles blondes. Moi qui suis abonnée aux lentilles vertes du Puy, voilà qui va m'obliger à diversifier les couleurs...

Ingrédients :
(pour 2 gourmands - ou 3 personnes en plat d'accompagnement)

2 cuillerées d'huile d'olive
150 grammes de lardons
1 oignon
200 g de lentilles blondes
650 à 750 ml d'eau, suivant la consistance désirée (au moins trois fois le volume des lentilles)

Préparation :
1. Dans une cocotte minute, faire revenir quelques minutes les lardons et l'oignon émincé dans l'huile d'olive.

2. Ajouter les lentilles rincées, et verser l'eau.

3. Faire cuire 15 minutes après chuchotement de la soupape. Poivrer, saler (éventuellement) en fin de cuisson.

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Poule au pot




Jour de neige sur la Côte d'Azur : voilà bien une vue à laquelle je ne m'attendais pas en venant passer un semestre dans le sud de la France ! Du coup, pour nous réchauffer nous vient l'envie de préparer une poule au pot, conviviale et réconfortante. Mais c'est moins le plat traditionnel que la perspective du bouillon de poule au pot qui nous fait envie : ce bouillon un peu gras, épaissi de vermicelle - ou non - et qui évoque chez moi les soirées d'hiver devant la télé, quand les journées sont les plus courtes et qu'il fait noir bien avant l'heure du dîner.
Le hasard nous conduit sur le site de Marmiton, et sur la recette de Poule au pot à l'ancienne. Au lieu de servir le plat en deux temps, le bouillon d'un côté, la viande et les légumes égouttés de l'autre, l'idée est de servir le tout ensemble, un peu à la façon du Chicken Noodle Soup anglo-saxon. Voilà donc ce que cela donne :

Ingrédients :
1 poule (pour nous ici, c'était en fait un poulet que l'on avait sous la main)
3 carottes
2 navets
4 poireaux
2 oignons, piqués de 2 clous de girofle
sel, poivre
thym
laurier

Préparation :
1. Nettoyer tous les légumes. Eplucher les carottes et les navets et les couper en dés. Trancher les poireaux en rondelles.

2. Mettre la poule dans une grande marmite, et recouvrir des légumes. Saler, poivrer, ajouter une ou deux branches de thym et quelques feuilles de laurier. Recouvrir d'eau et laisser cuire doucement 2 heures à 2 heures et demie, jusqu'à ce que la chair de la poule se détache d'elle-même.

3. Décortiquer la viande pour la désosser, et remettre la viande dans la marmitte. Faire chauffer avant de servir.



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Oeufs pochés à la tomate et au poivron

>> mardi 2 février 2010




En feuilletant un ancien Elle à table de 2004, hier soir, je suis tombée sur une recette sympa sans prétention : des oeufs brouillés sur un lit de tomates concassées. Même pas de photo, il n'y avait que la recette tout seule, toute nue, sans rien pour attirer l'attention. Mais justement : ces oeufs brouillés, dans leur simplicité, m'avaient exorcisée. J'ai eu beau feuilleter encore un ou deux magazines, je n'ai pas pu m'empêcher d'y revenir - et de mettre la page de côté pour le lendemain matin. Rien de plus simple, ni plus délicieux que cette recette d'oeufs-tomates pour le petit déjeuner.
Bizarrement, tout de même, en lisant la recette la première fois, j'ai lu trop vite et compris qu'il s'agissait d'oeufs pochés. C'est en revenant sur la même page 1/2 heure plus tard que je me suis rendu compte que j'avais sans doute mal visionné cette petite terrine. Ce matin, en relisant la recette, j'ai parcouru la recette assez vite (8 lignes, c'est vite fait...) et me voilà lancée : et j'ai de suite commencé par... faire bouillir de l'eau vinaigrée pour les oeufs pochés dont j'avais rêvé !
J'avais aussi un quart de poivron qui traînait, et un fond de lentilles, qui ont trouvé leur place au fond de ma terrine. Bref, de la recette d'Elle à table, il ne reste plus grand-chose. Qu'à cela ne tienne, je me suis régalée !

Ingrédients :
(pour 2 terrines)

2 cuillerées à soupe de vinaigre blanc
2 oeufs
1 tomate
1/4 de poivron
1 poignée de lentilles pré-cuites
le jus d'un demi-citron
du comté râpé
sel, poivre

Préparation :
1. Dans une petite casserole, faire revenir la tomate et le poivron coupés en dés. Faire fondre doucement. Ajouter les lentilles en fin de cuisson pour les réchauffer, puis, hors du feu, le jus de citron. Saler légèrement.

2. Faire bouillir une casserole d'eau à peine salée avec deux cuillerées de vinaigre blanc. Casser chaque oeuf et le verser dans un petit ramequin. Quand l'eau bout, verser d'un seul coup le premier oeuf dans la casserole, puis, 5 secondes plus tard, le deuxième. Faire cuire 2 minutes, retirer de l'eau, égoutter.

3. Verser au fond de la terrine le mélange tomate/poivron, et déposer délicatement un oeuf poché par-dessus. Poivrer, parsemer de comté râpé. Servir immédiatement.


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Le Banon fermier A.O.C



Les prochains mois promettent d'être riches en expériences culinaires en tout genre : dans le cadre champêtre de la Côte d'Azur, émerveillée par des ingrédients, des épices et des saveurs que je découvre tous les jours, je commence mon voyage initiatique dans la gastronomie méditerranéenne. L'inspiration ne devrait pas manquer. Si jamais elle venait à se tarir, je peux compter sur la collection de Elle à table que j'ai à portée de main dans ma chambre pour m'aiguiller sur les marchés locaux et dans la cuisine rustique de ma nouvelle maison de campagne.
Millésimes va donc devenir au cours des mois qui viennent les chroniques de ma découverte du Sud de la France. Que nous réservent ces prochains mois ? Justement, dimanche dernier, on a découvert sur le marché de La Cadière d'Azur un fromager sympathique qui nous a conseillé de goûter à une production fromagère de la région : le Banon fermier. Je me régalais déjà des 6 Rocamadours crémeux dont nous l'avions délesté. Sur ses excellents conseils, nous voilà repartis à la maison avec un petit Banon enveloppé de mystère dans ses feuilles couleur noisette. La tentation n'a pas tardé... et le petit fromage n'a pas résisté longtemps à la dégustation. Vivement dimanche prochain, ce petit Banon a un goût de "J'y reviens..."





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