Tarte fleur

>> lundi 17 mai 2010





Une tarte fleur : que du bonheur !! Je la convoitais depuis quelques jours déjà, alléchée par les photos d'Une fille en cuisine. J'avais pourtant très peur que cette tarte-fleur fasse un gros flop dans ma cuisine : tout ce travail, cette minutie, cet arrangement délicat me semblaient presque trop beaux pour tenir jusqu'au bout leurs promesses. C'est donc pleine d'appréhension que je m'y suis mise cette après-midi... Surprise au bout du compte : c'était beau, et c'était bon... - et finalement même pas si dur que ça à faire ! J'ai quand même rajouté une fine couche de pesto et de tapenade (chacun sur une moitié du fond de tarte) pour relever un peu le goût : il m'a semblé que la recette originale risquait d'être un peu fade, ou du moins un peu sèche... Persuadée déjà que cette tarte n'aurait peut-être droit qu'à une seule chance, je voulais être sûre de ne pas la rater !

Eh bien, cette tarte-fleur m'a emballée : et j'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé en la dégustant aucune façon de l'améliorer (au-niveau du goût, du moins) - événement rare dans ma cuisine. Quand elle y reviendra, elle sera identique à cette première. Côté esthétique, par contre, petit changement, sans doute : j'insisterai moins sur l'aspect assymétrique de la tarte. Il était délibéré - mais je l'ai peut-être un peu forcé. La prochaine fois, je la ferai plus ronde, plus régulière.

Ceci dit, c'est une tarte exigeante jusqu'au bout : mieux vaut se munir d'un bon couteau pour la couper sans la défigurer !




Ingrédients :

1 pâte feuilletée
1 courgette
4 carottes
1/2 botte d'asperges vertes
6 tranches de jambon de Bayonne
80 grammes de fromage à pâte dure : Beaufort, Comté, Gruyère, etc.
3 cuillerées de pesto ou de tapenade
un filet d'huile d'olive
sel, poivre



Préparation :

1. Dérouler la pâte feuilletée et l'étaler dans un plat huilé. Utiliser le papier sulfurisé de l'emballage pour recouvrir la pâte et déposer des haricots secs sur la pâte pour l'empêcher de trop gonfler. Faire précuire la pâte 10 minutes à four chaud, puis laisser refroidir à température ambiante.

2. a/ Laver la courgette et, sans l'éplucher, la trancher en très fines lamelles dans le sens de la longueur, grâce à un économe ou, mieux, une mandoline.
b/ Eplucher les carottes et les trancher de la même manière en très fines lamelles longues.
c/ Laver les asperges, casser le bout de la tige pour éliminer la partie dure, puis couper les asperges en deux dans le sens de la longueur.
d/ Râper le fromage en fines lamelles avec un économe.
e/ Couper chaque tranche de jambon en 3 parties, toujours dans le sens de la longueur.


3. Faire précuire à la vapeur les carottes (2 minutes 30), puis les asperges (4 minutes), juste assez pour leur laisser un léger croquant.

4. Tartiner le fond de la tarte de pesto/tapenade, puis arranger les lamelles de courgettes, carottes, asperges, fromage et jambon en rosace, en commençant par l'extérieur de la tarte. Chaque lamelle doit être posée sur la tranche. Les premiers rangs sont difficiles à mettre en place, mais les lamelles de fromage et les demi-asperges, plus solides, permettent de resserrer les rangs et solidifier l'arrangement.

5. Verser un filet d'huile sur le dessus de la tarte, saler, poivrer. Enfourner à four chaud pour une quinzaine de minutes.



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Allumettes de courgettes aux amandes

>> vendredi 14 mai 2010



Dîner tardif hier soir, après un déjeuner complètement décalé : j'aurais bien sauté le dernier repas de la journée moi-même, mais sur un coup de tête à 11 heures du soir, je me suis dit qu'il me fallait préparer un petit truc vite fait pour ne pas laisser nos invités aller se coucher sans souper. Un petit truc simple, rapide, qui soit prêt le temps de faire cuire les petits bricks de thon que j'allais glisser dans le four. La solution, je l'avais déjà repérée quelques jours plus tôt sur Smitten Kitchen : des allumettes de courgettes aux amandes.

C'était exactement tel que Deborah le disait : simple, délectable, et avec un petit croquant de légume frais tout à fait séduisant. Je ne sais pas si j'irais jusqu'à dire que c'est mon accompagnement préféré, mais c'est très certainement un plat qui va revenir sur la table prochainement (pour la bonne raison que j'ai oublié de prendre des photos hier soir - et qu'il me tarde d'illustrer par l'image les promesses de ces allumettes).

Ingrédients :
(pour 4 personnes)

2 courgettes fraîches
1 grosse poignée d'amandes effilées
un filet d'huile d'olive
un filet de jus de citron

Préparation :

1. Couper les courgettes en allumettes, sans les éplucher.

2. Faire griller les amandes dans une poêle, avec ou sans huile d'olive. Réserver.

3. Verser un filet d'huile d'olive dans la même poêle, et jeter les allumettes de courgettes. Faire revenir rapidement 2 minutes, pour garder les courgettes croquantes (elles doivent avoir cette couleur vert tendre qu'ont les légumes cuits al dente). Verser le jus de citron, les amandes grillées, et servir immédiatement.


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Torsades

>> mercredi 12 mai 2010





Mettre les petits plats dans les grands : voilà, en un mot, comment je voudrais pouvoir résumer mon style culinaire. Du grandiose, de l'époustouflant, un rien tape-à-l'oeil : bref, je voudrais tous les jours avoir l'impression de manger au restaurant.

Or - gardons les pieds sur terre - ceci n'est qu'un rêve. Un fantasme. Souvent, je reste sur ma faim après des recettes qui promettaient ciel et terre, ou dont le titre avait fait surgir des images spectaculaires. J'attends tellement tous les jours : je dois être un peu rêveuse...

Piquée au vif par ces pensées un rien défaitistes, j'ai commencé ce matin à visualiser le déjeuner d'aujourd'hui. Et là, quelques heures plus tard, coup de théâtre dans ma cuisine du midi : sur un coup de tête, une idée venue de nulle part, je sors mon paquet de pâte feuilletée à qui je réservais pourtant un tout autre sort (une tarte-fleur !!! Rien que le nom m'émoustille - mais quand vous aurez vu la photo... Mamma mia !, de quoi rêver tout haut). Adieu la tarte, dans l'immédiat, mais on reste dans la déco : histoire de donner un coup de fouet à une salade qui, je le craignais, passerait inaperçue sans ce petit quelque chose qui la ferait sortir de l'ordinaire, voilà ma pâte devenue torsades. Eclair de l'imagination : ces torsades grillées ont illuminé l'assiette - mieux, elles ont transcendé ma salade d'artichaut à l'andouille déjà peu ordinaire pour lui donner des airs de grand restaurant.

Ces torsades, j'en suis certaine, apparaissent déjà sur 10 millions de blogs. Mais peu m'importe : aujourd'hui, c'est sur le mien qu'elles sont - et j'en suis d'autant plus fière que je peux affirmer haut et clair : de but en blanc, c'est moi qui l'ai fait !


Ingrédients :

un rouleau de pâte feuilletée
du Comté, rapé (ou coupé en très petits dés comme sur la photo)
(ou du roquefort, à l'essai demain midi -- très bon aussi, mais plus difficile à étaler)
poivre, cumin, etc.

Préparation :

1. Préchauffer le four au thermostat 5.

2. Dérouler la pâte feuilletée sur un plan de travail. Parsemer de fromage rapé, de dés de fromage, ou de cumin (c'est aussi très bon nature, ceci dit).


3. Couper des lanières de pâte d'1 centimètre de large et rouler la lanière sur elle-même pour en faire une torsade. Poivrer. Transférer les torsades sur du papier sulfurisé et enfourner. Laisser griller 12 à 15 minutes en surveillant la cuisson. Les torsades sont prêtes dès qu'elles sont uniformément dorées.





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Salade d'artichaut à l'andouille




Après la cure d'asperges, voilà celle des artichauts ! Mieux réussie, à tous points de vue : esthétiquement pour commencer, l'artichaut semblerait plus photogénique... Et chaque recette jusqu'ici a fait son entrée sur le blog, en gagnant ses jalons auprès de deux palais exigents : celui de Romain, et le mien. Après la salade au foie gras de la semaine dernière (qui a également séduit ma soeur, tiens, tiens, allez hop, une adepte de plus !), voici maintenant, un peu dans la même veine, la salade d'artichaut à l'andouille. Mais le titre ne dit pas tout : c'est la sauce et les aromates, surtout, qui donnent tout son cachet à cette salade pleine de charme.

Ingrédients :
(pour 2 personnes)

quelques feuilles de salade
6 fonds d'artichaut
1 andouille
de la menthe
de l'aneth
1/2 citron
du sirop d'érable
sel, poivre

Préparation :

1. Laver les feuilles de salade et bien les essorer. Les couper en fines lanières, et les partager entre deux assiettes de service.

2. Faire cuire l'andouille, doucement, entre 15 et 20 minutes pour qu'elle soit légèrement grillée.

3. Pendant la cuisson de l'andouille, déposer sur chaque assiette, sur le lit de salade verte, 3 fonds d'artichauts bien essorés, et parsemer de menthe. Dans le même temps, préparer la sauce au citron : mélanger le jus de citron et le sirop d'érable en quantités égales, saler, poivrer, et ajouter de l'aneth haché fin.

4. Quand l'andouille est cuite, couper en tranches fines et disposer 3-4 rondelles sur chaque fond d'artichaut. Verser un filet de sauce-citron et servir aussitôt.




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Petits oignons glacés

>> mardi 11 mai 2010





Pour les adeptes des recettes minimalistes, en voilà une on ne peut plus simple : des oignons, du beurre, du sucre. Point. Liste minimale d'ingrédients, mais qui cache un certain degré d'anticipation et de planning : plus d'une heure de cuisson, tout ça pour des petits oignons ! C'est donc une petite recette facile, mais pas faite pour les gens pressés...

Les proportions sont importantes : ce soir, par exemple, je crois m'être un peu trop exaltée en versant le sucre, et les oignons n'avaient plus cet équilibre délicat sucré-salé. Un peu trop de beurre aussi, peut-être ?? D'ailleurs, Romain qui s'était extasié sur le plat l'an dernier ("Ouaahh, tu n'as jamais rien cuisiné d'aussi bon !!" - ou quelque chose dans ce genre...) n'en a rien dit ce soir. Serait-ce un flop ? Qu'il est dur de séduire son public... et d'être tous les jours sur la sellette.

Bref, une petite recette peut-être pas si facile que ça...

Ingrédients :
(pour 2 personnes)

une quinzaine de petits oignons
20 grammes de beurre
1 cuillerée à soupe de sucre
sel, poivre

Préparation :

1. Eplucher les petits oignons.

2. Les mettre dans une petite casserole à fond épais, avec 20 grammes de beurre, une cuillerée de sucre, un peu de sel, et du poivre. Recouvrir les oignons d'eau aux 3/4 de la hauteur, porter à ébullition, puis couvrir en laissant un léger échappement de la vapeur. Laisser cuire doucement à peu près une heure, jusqu'à ce que le liquide soit presque totalement évaporé et qu'il ne reste qu'un caramel blond au fond de la casserole.



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Purée de céléri au gingembre et au citron


Je me trouvais perplexe devant mon réfrigérateur grand ouvert : qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire de tout ce céléri, maintenant que me semblaient moins excitantes les entrées froides de rémoulades que je retrouvais sur la table depuis deux semaines ?? Tellement habituée à le raper pour le manger avec de la mayonnaise, je n'imaginais pas d'autre façon de le servir. En soupe, peut-être ?? humm... Céléri à la sarladaise, alors ? - une idée, mais pas pour ce soir... En purée, plutôt ?? Vendu ! Ce soir donc au menu : entrecôtes et purée de céléri, et au cas où la purée manquerait de popularité, des petits oignons glacés qui seront l'objet d'un autre billet.

J'ai déjà pourtant dû en manger un jour dans ma vie, mais là, sur le moment, pas moyen de concevoir ce que cette purée de céléri allait donner : serait-elle trop amère, trop âcre, trop forte ?? Pour pallier à toute éventualité, j'ai sorti mes atouts maîtres : citron, gingembre, menthe, Comté. Ce sont les deux premiers qui ont gagné.

J'ai aussi suivi le conseil de certains blogs et ajouté une cuillère de riz à la cuisson du céléri, pour en augmenter l'onctuosité. D'autres conseillaient d'y mettre des pommes de terre, mais comme je ne voulais pas me compliquer la vie et tout mixer au robot, j'avais peur que les pommes de terre ne rendent la purée trop collante, comme s'en plaignait quelque part une internaute. Et puis, le riz, ces jours-ci, est à la mode dans ma cuisine...

Ingrédients :

1/2 céléri-rave
1 bonne cuillerée à soupe de riz
un petit morceau de gingembre frais
un demi-citron
30 g de beurre
sel, poivre

Préparation :

1. Eplucher le céléri-rave et le couper en gros cubes. Placer les cubes dans une casserole, avec le riz et un peu de gros sel. Recouvrir d'eau et faire cuire à petite ébullition pendant 20 à 25 minutes.

2. Eplucher le gingembre et le hacher finement. Presser le demi-citron.

3. Quand le céléri-rave est tendre, vider presque totalement la casserole de l'eau de cuisson et verser dans le bol du robot, avec le gingembre, le jus de citron, les 30 grammes de beurre, du sel et du poivre. Mixer jusqu'à ce que la purée soit onctueuse et homogène.


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Pancakes classiques

>> dimanche 9 mai 2010




"A dans un an pour les prochains pancakes", disais-je dans un billet récent. En fait d'une année, il aura suffi... d'une nuit, pour que je me décide à refaire ces petites galettes farineuses, après l'effet chaud-froid des pancakes aux flocons de blé du début du week-end. Que voulez-vous, je prends ce blog très au sérieux, et j'ai horreur de laisser les choses en suspens. Ces premiers pancakes m'avaient laissée sur ma faim, et il me fallait clore le chapitre pour pouvoir passer à la suite...

Ceci dit, je me réjouis d'avoir remis la main à la pâte si vite : cette nouvelle version est nettement plus convaincante, plus parfumée, et plus moelleuse que la première. D'autant que je n'ai pas perdu de temps à tourner en rond : j'ai ouvert le Vegetarian Cooking for everyone de Deborah Madison à la page des pancakes, survolé les 5-6 recettes qui s'offraient pour choisir la première - et me voilà partie, spatule en main. Ce deuxième galop d'essai m'a aussi permis d'avoir une réponse plus définitive à une autre question que je me posais : quelle valeur accorder aux pancakes, réellement ? Car, jusque-là, je n'en raffolais pas spécialement... Eh bien... cela se confirme : les pancakes, de temps en temps, oui, c'est très sympa, mais à petite dose. L'effet a été le même que celui d'avant-hier : au premier pancake, je pousse des "ahh" et des "ooh" d'émerveillement. Et puis arrivée au troisième, le charme s'estompe - et au quatrième, il est complètement dissout : on dira ce qu'on voudra, l'effet étouffe-chrétien, il est quand même bien là...

Et moi qui mets du sirop d'érable partout, eh bien là, justement, je n'en mets pas : sous un filet de sirop, le pancake devient une éponge, et toute la subtilité de son goût sucré-salé s'y trouve noyée. Pour moi, c'est nature, sans rien dessus : ni sirop, ni confiture, ni beurre...

Ingrédients :
(pour une dizaine de pancakes)

3/4 de tasse de farine blanche
2 grosses cuillerées de sucre
1/2 sachet de levure chimique
1/2 cuillerée à café de coriandre moulue
1 pincée de sel
25 grammes de beurre salé
3/4 de tasse de lait
1 oeuf
1 bonne cuillerée à soupe d'eau de fleur d'oranger

Préparation :

1. Mélanger dans un saladier la farine, le sucre, la levure chimique, la coriandre, le sel. Faire fondre le beurre dans un deuxième bol, puis verser dans ce bol le lait, l'oeuf et la fleur d'oranger.

2. Verser le contenu du bol dans la farine - et mélanger juste assez pour rendre la pâte homogène.

3. Verser des petites louchées de pâte sur une poêle huilée et bien chauffée. Laisser cuire les galettes sans les toucher, jusqu'à ce que des bulles apparaissent à la surface. Retourner les galettes à la spatule plate et laisser cuire une minute supplémentaire.





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Pancakes aux flocons de blé

>> samedi 8 mai 2010




En surfant sur le site de Smitten Kitchen, je me suis laissé tenter par ses pancakes aux flocons d'avoine publiés quelques jours plus tôt. J'aime bien cette idée des blogs comme des vases communicants : c'est assez amusant en effet de penser à "l'effet papillon" que va avoir le menu d'un bloggeur sur ce que vont manger les autres à des milliers de kilomètres de là...

L'idée de confectionner des pancakes était pourtant un tantinet saugrenue, parce-que, pour commencer, je ne raffole pas des pancakes. Je leur préfère - de très, très loin - les crêpes bien de chez nous, qui sont autrement plus fines, plus savoureuses, plus délicates et qui se prêtent en plus à toute une ribambelle de garnitures et de présentation. Les pancakes, eux, me font toujours un peu l'effet d'un étouffe-chrétien.

Mais voilà le problème des bons blogs : bien présentés, ils nous vendraient n'importe quoi, et Deborah, de sa cuisine new-yorkaise de Smitten Kitchen, est très forte en la matière. Il n'y a qu'à voir la foule de commentaires qu'elle reçoit à chaque billet pour avoir un aperçu de la quantité d'adeptes qu'elle a conquis au fil des ans. Elle a des photos qui sont tellement... juteuses ! Souvent sur fond bleu marine, celui de son comptoir de cuisine, elle donne vie à tout ce dont elle parle. On doit drôlement bien manger chez cette jeune maman... Comme beaucoup d'autres, ses photos de pancakes m'avaient conquise, et puis, après tout, puisque je ne fais jamais de pancakes, pourquoi pas s'y mettre aujourd'hui ? Cela pouvait être amusant de s'attabler devant un brunch américain avec vue sur la Méditerranée. Les pancakes, même sans en raffoler, je leur reconnais un air de fête...

Me voilà donc partie vendredi matin à préparer des pancakes. Ceux de Deborah avaient tout pour plaire : à leur simplicité (toute relative) s'ajoutait le côté "cuisine du placard" qui me plaisait bien. J'ai donc sorti tous les ingrédients qui se rapprochaient plus ou moins de la liste, et en 15 minutes, ma pâte était prête.

Côté présentation, rien à redire : sans être à la hauteur des photos de Smitten Kitchen (un jour, peut-être, dans 60 ans...), je dois dire que je suis assez contente du résultat visuel. Ces pancakes ont l'air vraiment délicieux ! Portée par l'euphorie de ce petit déjeuner qui sortait de l'ordinaire, le premier pancake m'a honnêtement paru succulent. A partir du deuxième, pourtant, j'ai commencé à leur trouver une texture trop pâteuse - et j'ai fini par envelopper tous ceux qui restaient pour les mettre au congélateur en attente de futurs lendemains. Trop de flocons ou de porridge, peut-être ? Pour sûr, ces pancakes m'avaient laissée sur ma faim (mais suis-je bon juge en la matière ??) : avant la fin de la journée, je m'étais tournée vers une autre Deborah, Madison cette fois, pour rechercher dans Vegetarian Cooking for everyone une recette de substitution - et, oh surprise, je suis tombée sur cette autre recette, déjà testée en juillet 2009, et annotée comme "Excellente, et tellement simple". Voilà, je saurai où me tourner la prochaine fois que j'ai une envie de pancakes - dans un an, visiblement !

Un sac de petits cailloux ?
Non, c'est de l'orge précuit et concassé...

Pour être honnête, il me faut quand même dire que j'ai pas mal transformé la recette de Smitten Kitchen : faute de flocons d'avoine, j'ai utilisé de l'orge, et pas moyen avec mon Moulinex de réduire en farine les flocons de blé kamut qui devaient remplacer la farine d'avoine. Quant à faire cuire les pancakes dans du beurre, jamais de la vie !!! Pour moi, c'était de l'huile d'olive, et j'ai trouvé cela très bien.

Peut-être que les dés étaient pipés d'avance, et qu'il faudrait redonner à ces pancakes une deuxième chance...


Ingrédients (pour ma version) - celle de Smitten Kitchen se trouve ici.
(pour une dizaine de pancakes)

1/4 de tasse d'orge
un peu moins de 3/4 de tasse d'eau
1/2 tasse de flocons de blé Kamut
3/4 de tasse de farine
1 cuillerée à soupe bien bombée de sucre
1/2 sachet de levure chimique
1 grosse pincée de sel
25 grammes de beurre fondu
150 ml de lait
1 cuillerée à soupe de miel
1 oeuf

Préparation :

1. Préparer le porridge : faire bouillir les 3/4 de tasse d'eau avec un peu de sel. Verser l'orge dans la casserole, et faire cuire une dizaine de minutes en maintenant une légère ébullition. Vérifier la cuisson : l'orge peut être al dente (comme des pâtes) ou bien un peu plus cuit si on le préfère non-croquant. A la fin de la cuisson, couvrir et laisser reposer 5 minutes. Tout le liquide doit être absorbé.


2. Mélanger dans un saladier les flocons de blé, la farine, le sucre, la levure chimique et le sel. Dans un second saladier plus petit, battre le beurre, le lait, le miel, l'oeuf, et le porridge quand il est prêt, jusqu'à ce que le mélange soit homogène.


3. Intégrer le mélange porridge-lait-oeuf au premier saladier, sans mélanger excessivement. La pâte obtenue devra être assez épaisse et collante, et surtout, pas parfaitement homogène.


4. Sur une poêle à crêpe huilée et bien chauffée, déposer des petites louchées de pâte. Retourner les galettes à la spatule quand les bords commencent à griller et que des bulles apparaissent à la surface, puis faire cuire 2 minutes de plus de l'autre côté.





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Tatin de poivrons rouges

>> jeudi 6 mai 2010


Depuis quelque temps déjà, l'approche de l'été me faisait anticiper avec frénésie le retour sur la table de la tarte tatin de tomates. Pas de chance, pourtant, l'été se fait douloureusement attendre, même ici sur la Côte d'Azur - autant dire que les belles tomates gorgées de soleil et bien en chair ne sont pas près d'arriver...

Par contre, des poivrons rouges, on en trouve à la pelle - et l'avantage des poivrons sur les tomates, s'il fallait en trouver un, c'est qu'on n'est jamais vraiment déçu : d'où qu'ils viennent, quelle que soit la saison, on sait toujours à quoi s'attendre. C'est aussi le légume versatile par définition : en consommé, en velouté, en coulis, cru en salade, grillé au barbecue, rissolé en petits dés ou farci aux champignons - le poivron est toujours bon. Maintenant que j'y réfléchis, il n'est sans doute pas loin de figurer parmi mes légumes favoris. Pour preuve, quand j'en achète, je n'arrive jamais à me contenter d'acheter un seul poivron : il m'en faut tout de suite 3, 4 et plus souvent 5. Les rouges sont de loin mes préférés. Il m'arrive d'en choisir des orange. Des verts, pour ainsi dire jamais.

Alors aujourd'hui, l'idée m'est venue d'en faire une tarte : faute de tomates ! Et, sans surprise, c'était un régal : facile à faire, en plus (presque plus facile que ma tatin orginale aux tomates). La texture charnue du légume a trouvé sa place toute faite sur la pâte feuilletée de la tarte. Décidément, je trouve que je me rattrape plutôt bien de mon silence du mois d'avril - ce mois de mai, on dirait, sera celui de la grande cuisine !


Ingrédients :

4 gros poivrons rouges
de l'huile d'olive
30 grammes de beurre salé
2 cuillerées à soupe de sucre
1 pâte feuilletée
1 cuillerée à soupe de miel, de sirop de figues, ou de confiture d'agrumes

Préparation :

1. Faire préchauffer le four à 250 degrés, et badigeonner rapidement les poivrons d'huile d'olive. Poser les poivrons dans un plat à large rebord (les poivrons vont perdre beaucoup d'eau !), si possible sur une grille pour leur éviter de tremper dans le jus rendu.

2. Enfourner les poivrons et les faire rôtir jusqu'à ce que leur peau fine noircisse et cloque (30 minutes environ). Tourner les poivrons à mi-cuisson pour les faire griller sur 2 côtés.

3. Hors du four, quand ils ont refroidi, retirer la peau, puis la queue et les pépins à l'intérieur (on peut par contre utiliser l'eau que les poivrons ont rendue pour une autre préparation - sauce à salade, coulis, mayonnaise, etc.)

4. Dans un plat à tarte, déposer des noisettes de beurre salé, puis saupoudrer de sucre en poudre pour que le fond en soit juste recouvert. Déposer des lamelles de poivrons par-dessus, en les serrant un peu, mais sans pour autant les superposer (j'aime que mes tartes ne soient pas surchargées, personnellement).


5. Etaler la pâte feuilletée sur un plan de travail, et badigeonner de miel, sirop ou confiture, suivant l'option choisie (pour moi aujourd'hui, c'était de la confiture de pastèque). Retourner la pâte sur les poivrons, dans le plat à tarte (le côté badigeonné doit être en contact avec les poivrons.)


6. Enfourner, et laisser cuire 35 minutes à 200 degrés. A la sortie du four, décoller les bords, et retourner la tarte tatin sur un plat de service (attention une fois de plus aux coulures brûlantes).

A vos fourchettes !



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Poires feuilletées au chocolat-Grand Marnier, et deux variantes

>> mercredi 5 mai 2010




Tout en préparant ces petites poires au four ce matin, je les nommais affectueusement des "poires bonne-femme". Or, surprise : en recherchant sur internet si d'autres avant moi avaient eu l'idée de cette variante des pommes bonne-femme, je me suis aperçue que celles-ci sont simplement cuites au four, farcies de toutes sortes d'ingrédients, mais sans le masque de la pâte feuilletée que je leur avais donné. Cette recette de "poires en besace" doit donc porter un autre nom - il m'échappe. Je ne l'ai peut-être même jamais su...

Ces poires me rappellent en tout cas un dessert occasionnel de mon enfance : c'était une de mes tantes qui préparait ces pommes cagoulées, souvent pour ne pas laisser traîner un reste de pâte à tarte. Ces petites pommes enfarinées arrivaient donc sur la table, comme un dessert supplémentaire - un bonus ! J'ai essayé plus tôt, la semaine dernière (voyez, j'étais bien occupée en dépit de mon silence...), avec de la pâte brisée, que j'ai remplacée ce matin par de la pâte feuilletée. Mais j'ai surtout misé, cette fois, sur la garniture. Et tourmentée comme toujours par les choix qui s'offraient, j'ai préparé deux versions de ces poires feuilletées : une première au Grand Marnier et aux pépites de chocolat, une autre aux amandes et au sirop de figues (on le retrouve partout celui-la...). Les deux se valent, en toute honnêteté - et pour ne pas fausser la décision du juré unique (moi !), il a fallu que je mange les deux poires coup sur coup, l'une après l'autre, lorsqu'elles étaient encore tièdes toutes les deux. J'ai peut-être un faible pour la version amandes/figues, mais je pense que la poire au chocolat aurait été plus populaire devant un jury plus large.


Une prochaine fois (car je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin), je remplacerai la pâte feuilletée (qui n'a pas gonflé autant que je l'avais espéré, et certainement pas autant que c'était figuré sur le papier d'emballage), je les couvrirai du voile plus léger des feuilles de brick. L'option me semble tout aussi alléchante, et je pourrai ainsi manger 2 poires sans remords de conscience... Une autre option : une garniture de crème de marron. C'était déja mon idée de départ en mettant la main à la pâte ce matin, mais ouvrir toute une boîte de crème pour moi toute seule, sans même savoir ce que ces poires feuilletées allaient donner, me semblait sacrilège...


Poires feuilletées au chocolat/Grand Marnier

Ingrédients :
(pour 4 personnes)

4 poires
1 rouleau de pâte feuilletée
du sucre en poudre
4 cuillerées de Grand Marnier
4 carrés de chocolat coupés en petits dés
du beurre salé

Préparation :

1. Eplucher les poires. Retirer la queue et les pépins en creusant l'intérieur de chaque poire avec un économe, en prenant soin de les garder entières. Le fond de la poire doit aussi rester intact, pour conserver les sucs de cuisson.


2. Etaler la pâte feuilletée sur un plan de travail, et la couper en 4 quarts. Poser une poire sur chaque part de pâte. Saupoudrer une demi-cuillerée de sucre en poudre sur le pourtour de la poire, et une grosse pincée à l'intérieur du puits creusé. Ajouter le Grand Marnier et les dés de chocolat.


3. Refermer la pâte autour de chaque poire comme une besace et transférer les quatre paquets sur un plat beurré. Déposer sur chacun une ou deux noisettes de beurre salé. Enfourner pendant 30 minutes à four chaud, en couvrant éventuellement à mi-cuisson d'un papier aluminium pour éviter de faire brûler le dessus de la pâte.




Poires feuilletées aux amandes et au sirop de figues

Ingrédients :
(pour 4 personnes)

4 poires
1 rouleau de pâte feuilletée
du sucre en poudre
4 cuillerées d'amandes effilées
8 cuillerées à café de sirop de figues
du beurre salé

Préparation :

1. Eplucher les poires. Retirer la queue et les pépins en creusant l'intérieur de chaque poire avec un économe, en prenant soin de les garder entières. Le fond de la poire doit aussi rester intact, pour conserver les sucs de cuisson.

2. Etaler la pâte feuilletée sur un plan de travail, et la couper en 4 quarts. Poser une poire sur chaque part de pâte. Saupoudrer une demi-cuillerée de sucre en poudre sur le pourtour de chaque poire, puis verser une cuillerée d'amandes et deux de sirop de figues à l'intérieur du puits creusé.

3. Refermer la pâte autour de chaque poire comme une besace et transférer les quatre paquets sur un plat beurré. Déposer sur chacun une ou deux noisettes de beurre salé. Enfourner pendant 30 minutes à four chaud, en couvrant éventuellement à mi-cuisson d'un papier aluminium pour éviter de faire brûler le dessus de la pâte.



Poires feuilletées à la crème de marron

Ingrédients :
(pour 4 personnes)

4 poires
1 rouleau de pâte feuilletée
du sucre en poudre
4 cuillerées de crème de marron
du beurre salé

Préparation :

1. Eplucher les poires. Retirer la queue et les pépins en creusant l'intérieur de chaque poire avec un économe, en prenant soin de les garder entières. Le fond de la poire doit aussi rester intact, pour conserver les sucs de cuisson.

2. Etaler la pâte feuilletée sur un plan de travail, et la couper en 4 quarts. Poser une poire sur chaque part de pâte. Saupoudrer une demi-cuillerée de sucre en poudre sur le pourtour de chaque poire, puis remplir de crème de marron le puits creusé.

3. Refermer la pâte autour de chaque poire comme une besace et transférer les quatre paquets sur un plat beurré. Déposer sur chacun une ou deux noisettes de beurre salé. Enfourner pendant 30 minutes à four chaud, en couvrant éventuellement à mi-cuisson d'un papier aluminium pour éviter de faire brûler le dessus de la pâte.




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