Velouté de courgettes à la Vache-qui-rit

>> lundi 25 juillet 2011



Une recette qui devient classique : j'ai l'impression de la voir partout sur internet ces temps-ci... J'ai quand même décidé de la noter, parce que Romain l'a adorée et qu'il faudra que je puisse facilement mettre la main dessus quand on sera envahi de courgettes d'ici quelques semaines...

Ingrédients :

1 kg de courgettes
1 oignon rouge
1/2 litre d'eau
une grosse pincée de noix de muscade
3 portions de Vache-qui-rit, nature ou aromatisée
sel, poivre

Préparation :

1. Couper les courgettes et les oignons en gros cubes. Mettre tous les morceaux dans une marmite, ajouter l'eau, la noix de muscade, le sel, le poivre. Faire cuire à feu doux 15 minutes, jusqu'à ce que les courgettes soient tendres.

2. Réserver la moitié du jus de cuisson. Dans un mixeur, broyez les légumes et la moitié de l'eau de cuisson avec les portions de Vache-qui-rit. Rectifier l'assaisonnement et l'onctuosité. Servir avec une pincée de noix de muscade saupoudrée sur le dessus.

Read more...

Cheesecake au chocolat Real Simple




J'ai de furieuses envies de chocolat ces jours-ci : c'est rare - je ne comprends pas ce qui m'arrive... Le chocolat aurait plutôt tendance à m'écoeurer, d'habitude. Là, coup sur coup, j'ai fait disparaître 2 tablettes de chocolat à la pistache que ma soeur m'avait envoyées... pour Noël dernier (!!), je suis tombée raide dingue des yaourts au chocolat de Stonyfield Farms, au point d'en consommer jusqu'à 12 par semaine, et voilà que je me mets même à confectionner des desserts chocolatés !!

Coup d'essai, donc, dans une spécialité où jusque-là je suis restée assez timide : les desserts au chocolat. C'est d'ailleurs sans doute le premier billet de sa catégorie. Cette recette sort tout droit du numéro de Real Simple de ce mois de juillet : ils y présentent une série de 53 recettes minimalistes, concoctées à partir de 3 ingrédients. Point. J'ai déjà eu une phase minimaliste comme cela, il y a quelques mois, au retour d'un passage en Italie : d'un seul coup, la cuisine traditionnelle m'a semblé terriblement compliquée, savante et finalement un peu dénaturée. La cuisine de l'Italie m'a donné des envies de simplicité, de naturel : un retour au goût plus pur des ingrédients. Mais c'est un peu difficile de toujours cuisiner avec si peu - et certains plats complexes restent particulièrement alléchants (le cassoulet, entre autres, mmmmm...)

Bref, Real Simple en main la semaine dernière, j'ai tout de suite été séduite par une ribambelle de ces recettes simplissimes : ce cheesecake en est la première mouture. J'ai eu du mal à lui donner un nom en français, d'ailleurs : il oscille entre millefeuille et cheesecake, mais j'ai finalement opté pour le deuxième. Ceci dit, entre temps, j'ai aussi mis la main sur une véritable recette de cheesecake au chocolat qui ne devrait pas tarder à faire son apparition sur ces pages.

Aussi simple qu'il puisse paraître quand on habite aux Etats-Unis, j'ai idée que ce gâteau sera difficile à reproduire en France, parce que, à part le chocolat, je ne sais pas trop si on peut mettre la main sur de la ricotta et ces fines gaufrettes au chocolat : elles ont la consistance de petits beurres, tout en étant plus fines, plus craquantes, et bien sûr, chocolatées. Je vous laisse chercher...


la crème à la ricotta était excellente, très peu sucrée,
mais peut-être un peu sèche.
J'allongerai peut-être un peu plus le chocolat fondu, une prochaine fois,
histoire d'avoir une crème plus onctueuse.


Ingrédients :

1 tablette de chocolat pâtissier (semisweet) de 12 onces (340 grammes)
2 pots de ricotta de 15 onces (850 grammes au total)
1 paquet de 9 onces de biscuits au chocolat (255 grammes) (Famous Chocolate Wafers)

Préparation
:

1. Faire fondre le chocolat dans un peu d'eau : il doit être parfaitement homogène, sans être trop liquide.

2. Bien mélanger le chocolat fondu et la ricotta.

3. Verser dans un moule carré un tiers du mélange ricotta/chocolat, et recouvrir de la moitié des gaufrettes. Recommencer. Terminer par une couche de ricotta/chocolat. Réfrigérer au moins 12 heures.



Read more...

Cake à la banane

>> samedi 23 juillet 2011



Le cake de tous les cakes, le voilà ! Sucré, moelleux, réconfortant : je devrais vraiment le faire plus souvent... Je ne l'avais pas fait, celui-là, depuis un bon bout de temps, mais je crois l'avoir encore plus apprécié aujourd'hui pour cette seule raison. J'avais un peu oublié à quel point c'était un dessert réjouissant. C'est en tout cas, de loin, le meilleur cake à la banane que j'aie jamais mangé. Il est tellement bon que j'en oublierais presque les mauvais souvenirs dont il est entaché. Raison de plus pour le faire plus souvent et passer l'éponge sur le reste.

Ingrédients :

beurre salé, 115 g
sucre blanc, 250 g
oeufs, 2
farine de blé complet, 195 g
bicarbonate de soude, 1 cuillerée à café
sel, 1/2 cuillerée à café
eau de fleur d'oranger ou autre alcool
bananes, 3
pruneaux, 110 g

Préparation :

1. Préchauffer le four à 350 degrés F (180 C). Dans un mixeur, battre le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Rajouter les oeufs, la farine, le bicarbonate, le sel, l'arôme, et 2 bananes écrasées. Bien mélanger.

2. Ajouter délicatement à la pâte la 3è banane coupée en morceaux et les pruneaux coupés en gros dés.

3. Verser dans un moule à cake en silicone et faire cuire 65 minutes.


Read more...

Soupe de haricots noirs

>> mardi 19 juillet 2011



Allez hop, encore une soupe - pourquoi s'en cacher, j'en mange beaucoup ces jours-ci. Les soupes ne sont jamais démodées dans ma cuisine... Plus j'en fais, plus j'en découvre de nouvelles, plus je les aime. Que voulez-vous, on a tous nos points faibles.
Pour changer aujourd'hui, ce sera une soupe aux couleurs d'Amérique Centrale, celles-ci sont quand même plus rares. La liste des ingrédients laisse penser qu'elle est un peu compliquée, mais en réalité, j'ai trouvé cela plus facile à préparer que l'impression que j'en ai eue avant de me lancer. J'ai quand même trouvé la soupe plus douce que prévue : une prochaine fois, j'y ajouterai un piment jalapeno, je crois, histoire de relever un peu le plat (je l'ai déjà noté dans les ingrédients).

Ingrédients : (pour 3 personnes)

225 grammes de haricots noirs secs
1 petit jarret de porc fumé
1/2 poivron vert
2 petits oignons utilisés séparément
7 gousses d'ail utilisées séparément
1 feuille de laurier
1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
1 petit poivron rouge
1 piment jalapeno
1 cuillerée à café d'origan
2 cuillerées à café de cumin
1 cuillerée à soupe de fécule de maïs
2 cuillerées à café de jus de citron vert
3 cuillerées à soupe de crème fraîche
feuilles de coriandre fraîche
1/2 oignon rouge

Préparation :

1. Déposer les haricots, le jarret, le poivron vert dans un faitout. Recouvrir d'un litre et demi d'eau. Faire bouillir, puis réduire le feu. Ajouter un oignon et 3 gousses d'ail émincés, le laurier, puis laisser mijoter à couvert jusqu'à ce que les haricots soient tendres (entre 1 heure et demie et deux heures - ils ne doivent pas éclater). Retirer le jarret du faitout et décortiquer la viande pour la redéposer dans la soupe (éliminer l'os, la peau, le gras).

2. Dans le même temps, faire chauffer l'huile dans une grande sauteuse et faire revenir le 2è oignon émincé, le poivron rouge et le jalapeno avec un peu de sel et de poivre. Quand les légumes sont tendres, ajouter les gousses d'ail restantes, l'origan et le cumin, et faire revenir une minute de plus (on appelle cette sauce le sofrito).

3. Verser une louche de haricots et une louche de liquide dans la sauteuse, et écraser les haricots avec le reste. Laisser mijoter, à découvert, jusqu'à ce que la sauce ait épaissi, 5 minutes. Reverser le sofrito dans la soupe et laisser cuire à feu doux une quinzaine de minutes.

4. Mélanger dans un bol la fécule de maïs et une cuillerée à soupe d'eau. Ajouter à la soupe, et laisser épaissir 5 minutes.

5. Avant de servir, retirer le poivron vert et les feuilles de laurier. Verser le jus de citron vert et rectifier l'assaisonnement. Verser dans des bols, garnir d'une cuillerée de crème fraîche, parsemer de coriandre et d'une cuillerée d'oignon rouge émincé.

Read more...

Consommé à l'ail

>> lundi 18 juillet 2011





Voilà un titre qui, pour attirer l'attention, ne va sans doute pas séduire beaucoup de monde. Et pourtant, qu'est-ce qu'on s'est régalé avec ce consommé la semaine dernière !! Je suis tombée par hasard sur cette recette en feuilletant le Best Soups and Stews de America's Test Kitchen, et c'est un consommé que j'ai immédiatement regretté de ne pas avoir préparé en plus grandes quantités. Ce sera l'occasion de le refaire prochainement.

Ingrédients : (pour 3 à 4 personnes)

2 têtes d'ail entières (150 grammes approximativement)
1/8 de tasse d'huile d'olive (30 ml)
3,5 tasses de bouillon de volaille (840 ml)
1 tasse d'eau (240 ml)
1 croûte de parmesan
2 brins de persil
2 brins de thym
1 feuille de laurier
1 oeuf
1 cuillerée à soupe de parmesan rapé
une pincée de piment



Préparation :

1. Mettre les têtes d'ail dans un sac en plastique avec fermeture coulissante, et les écraser au mallet ou à la spatule jusqu'à ce que les peaux se détachent des gousses. Décortiquer grossièrement les gousses (les petites peaux qui restent se détacheront d'elles-mêmes au court-bouillon).

2. Faire chauffer les gousses d'ail écrasées, l'huile et 120 ml (1/2 tasse) de bouillon de volaille dans une petite casserole sur feu doux, en mélangeant souvent, pendant 30-35 minutes jusqu'à ce que l'ail s'écrase avec le dos d'une cuillère.

3. Dans le même temps, faire chauffer dans une grande casserole le reste de bouillon de volaille, l'eau, la croûte de parmesan, le persil, le thym et le laurier, et amener à ébullition. Baisser le feu, laisser mijoter une trentaine de minutes.

4. Transférer la mixture d'ail dans la seconde casserole, et faire bouillir le tout 10 minutes.

5. A côté, battre l'oeuf et le parmesan dans un bol.

6. Passer la soupe au chinois en pressant au maximum les solides pour extraire le jus de cuisson. Verser le liquide obtenu dans une casserole propre et rectifier l'assaisonnement. Hors du feu, ajouter la pincée de piment et l'oeuf battu. Servir garni de croûtons.


Read more...

Riz au lait




J'oublie parfois de noter des recettes essentielles sur ce blog-pense-bêtes : par inadvertence, paresse, ou bien parce que les recettes sont encore en cours d'élaboration, je ne prends pas le temps de les décrire, ni de les photographier, et je me retrouve après le bec dans l'eau quand je veux mettre la main sur une recette rapidement... Bon, ce n'est pas tout à fait le cas de ce riz au lait, pourtant : je n'en ai jamais noté la recette (elle me semblait sans doute trop simple ??), mais je la retrouve au quart de tour, les yeux fermés, à chaque fois : elle sort de mon livre de recette de l'auto-cuiseur allemand WMF.

Une recette de riz au lait, qu'est-ce que ça peut avoir de si compliqué, finalement ?? Un peu de lait, du riz, du sucre, un oeuf éventuellement à la fin, et le tour est joué. Hmmm, et pourtant : il m'en a fallu du temps pour peaufiner ma recette. D'ailleurs, un rapide tour d'horizon des recettes publiées sur internet m'a confirmé ce que j'avais déjà réalisé quand je l'ai faite la première fois :il y a 4 ou 5 ans, quand j'ai acheté mon auto-cuiseur : cette recette est plus originale qu'elle ne paraît, non seulement parce que le riz cuit magiquement en 14 minutes chrono, mais qu'il est cuit dans un mélange de lait et d'eau ! D'emblée, vous conviendrez que c'est moins classique...

Pourquoi un mélange de lait et d'eau alors que le riz au lait, comme son nom l'indique et l'expérience l'a démontré, est parfaitement délicieux cuit dans du lait, tout simplement ? Parce que, à mon avis, faire cuire du riz au lait dans du lait en cocotte-minute, c'est s'exposer à des risques non-nécessaires... La première fois que j'ai lu la recette, moi aussi, j'ai trouvé plutôt bizarre de mélanger du lait et de l'eau. J'ai donc allègrement sauté cette étape et remplacé toute l'eau par du lait, et j'ai eu la mauvaise surprise de voir mon riz déborder, gicler partout dans la cuisine à travers la soupape de sûreté, et asperger de lait sucré tous les comptoirs, les ustensiles, les murs, le sol - joli effet visuel, je m'en souviens encore, moins chouette, cependant, quand l'heure du nettoyage arrive et qu'il s'agit de décrotter tout le lait sucré... Un cauchemar. Ça laisse forcément des traces.

La recette de WMF, pourtant, demandait pas mal d'ajustements au-niveau des proportions riz/liquide. A mon sens, le riz sortait beaucoup trop liquide. Après quelques tatônnements et pas de mal de gribouillis sur le livre de recettes, j'ai trouvé les proportions qui me plaisaient : et voilà, enfin, le fruit de mes expériences et de mes savants dosages. Pour la première fois, aujourd'hui, j'ai d'ailleurs mené la recette à bout, avec l'oeuf battu et l'option noix de muscade proposée dans le livre : un régal, je recommencerai désormais.


Ingrédients : (pour 5 gros ramequins)

2 tasses de lait (à peine) (480 ml, à peine)
1,5 tasse d'eau (360 ml)
1 tasse de riz rond (240 ml)
1 pincée de sel
1 oeuf
de l'extrait de vanille
un peu moins d'une demi-tasse de sucre blanc
noix de muscade

Préparation :

1. Verser le liquide et le riz rincé dans l'auto-cuiseur. Ajouter une pincée de sel. Fermer le couvercle, programmer pour 14 minutes de cuisson après chuchotement de la soupape.

2. Dans le même temps, battre l'oeuf et l'extrait de vanille. Réserver.

3. Quand le riz est cuit, ouvrir la cocotte, et verser le sucre en poudre. Mélanger.

4. Verser une louchée de riz dans l'oeuf battu, mélanger et reverser ce mélange dans la cocotte. Homogénéiser le riz au lait, laisser reposer dans l'autocuiseur 3 minutes sans plus mélanger. Verser dans des ramequins, et saupoudrer de noix de muscade avant de servir.


Read more...

Galettes de sarrasin

>> dimanche 17 juillet 2011




Je dois bien avouer que, quand ma soeur m'a annoncé qu'elle allait passer dix jours de vacances en Bretagne, j'ai eu un petit pincement au coeur : "Oh quelle chance, elle va manger des galettes tous les jours si elle le veut..." Les dernières galettes de sarrasin que j'ai eues l'an dernier du côté de Saint-Malo m'ont laissé un goût nostalgique dans la bouche. D'autant que des amis nous ont affirmé que les galettes étaient en réalité assez dures à confectionner, et qu'eux-mêmes, pourtant assez dégourdis en cuisine, préféraient les acheter toutes faites à un petit artisan sur le marché pour les réchauffer et les garnir eux-mêmes de retour à la maison. J'avais alors un peu baissé les bras de ce côté-là, sûre d'être déçue si je mettais la main à la pâte. C'est idiot comme on se laisse impressionner par des trucs bêtes, parfois.

Bon, ça, c'était l'année dernière - j'étais jeune, on va dire... C'était surtout avant d'acheter un mixeur Kitchen Aid qui vous fait toutes les pâtes du monde en un tour de main. Allez hop ! Et justement, ce Kitchen Aid qui vient de faire son entrée dans ma cuisine il y a 4 jours, j'avais un peu de mal à lui trouver un premier emploi. Et bien voilà : une pâte à galettes de sarrasin, quoi de plus facile pour un mixeur ?

Ce fut un franc succès : résultat impeccable, je suis tout aussi ravie de mon nouveau joujou culinaire que de la première recette de galettes sur laquelle j'ai mis la main. Il a quand même fallu pas mal chercher : je voulais une recette authentique qui me transporte en Bretagne en deux coups de cuillères à pot. Celle-ci, je l'ai donc recopiée de Maisons Côté Ouest, Carnet de recettes que j'ai ramené de Bandol l'année dernière. Pour un coup d'essai, je suis plutôt satisfaite, sans m'être cassé la tête au-niveau de la garniture : jambon, oeuf, fromage. Le classique, c'est rassurant. Pas facile de trouver du cidre ici, je l'ai donc remplacé par une bière blonde Corona - et ma foi, je ferai la même chose la prochaine fois.

Le plus dur, c'est quand même d'étaler la pâte et d'obtenir des crêpes régulières. Evidemment, en faisant des crêpes tous les deux ans, on n'a pas vraiment le temps de se faire la main. Il nous faudrait un peu plus d'entraînement... En attendant, et pour encourager de futurs maniements du rateau, vite vite, je m'empresse de noter la recette avant de la voir disparaître dans les méandres de la mémoire...



Ingrédients : (pour 3 personnes, environ 7 crêpes moyennes)

250 g de farine de sarrasin (buckwheat en anglais)
1 gros oeuf (ou 2 petits)
350 ml d'eau
250 ml de bière blonde Corona
50 g de beurre salé fondu
sel, poivre

Préparation :

1. Verser tous les ingrédients dans le mixeur. Mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène, fluide mais non liquide. Laisser reposer 2 bonnes heures.

2. Faire préchauffer la crêpière une quinzaine de minutes. Allonger la pâte au besoin, mais elle doit rester assez épaisse pour s'étaler facilement et rester compacte, sans trop de trous. Verser une louche de pâte sur la plaque très chaude, étaler avec un rateau à crêpes. Retourner après 1 minute, quand les bords se soulèvent légèrement. Déposer la garniture (oeuf, fromage, jambon, etc.), laisser cuire 3 minutes supplémentaires et replier les bords de la galette.

Read more...

  © Blogger template Simple n' Sweet by Ourblogtemplates.com 2009

Back to TOP