Cuisses de poulet à la thaïlandaise

>> jeudi 16 juin 2011




Voilà une recette à garder coûte que coûte ! Moi qui ne raffole pas du poulet, j'ai trouvé hier soir ce plat délicieux... un vrai régal - et d'une facilité d'exécution, en plus, le genre de plats qu'on prépare les doigts dans le nez sans se tromper (à condition de penser à faire mariner le poulet à l'avance). J'ai même pris la liberté de changer 3-4 ingrédients au passage, histoire de faire avec ce que j'avais sous la main, et de tenter le diable en passant. Résultat : impeccable, même un peu trop cuit, c'était bon quand même... (moi qui rate régulièrement depuis une semaine les poulets rotis au barbecue... Voilà maintenant de quoi me réconcilier avec la volaille).

Je suis tombée sur la recette en passant en revue les derniers mois culinaires de Smitten Kitchen, pour y trouver des recettes qui cadrent avec le régime Dukan. Un vrai casse-tête, ce plan Dukan - mais qui a ses bons côtés, la preuve : je n'aurais sans doute pas eu l'idée de tester le poulet de Deborah sans cela. Dès que j'ai lu le nom du plat, j'étais déjà séduite&nbsp: les recettes thai, en ce moment, sont aussi populaires dans ma cuisine que les plats indiens. En fait, c'est une recette recopiée de Food and Wine (ah ah, je ne suis pas surprise, j'adore ce magazine, toujours tellement créatif, plein d'idées fraîches et de photos alléchantes). Déjà, une première fricassée de poulet dont je me suis inspirée deux jours plus tôt m'avait laissée plutôt contente du résultat.

Mais alors justement, ce que j'ai aussi réalisé en préparant ce plat, c'est que le plus dur dans les recettes de volaille, c'est encore de les prendre en photos. Car aussi bien sur Food and Wine que dans la Smitten kitchen de Deborah, les photos... eh bien, tombent un peu à plat. Non pas que je prétende faire mieux : au contraire ! J'ai beaucoup à apprendre matière de clichés et mes choix de recettes sont guidés ces jours-ci tout autant par les ingrédients que par la mise en scène théâtrale qui s'opère par derrière. Tout un programme&nbsp! Même déception du côté d'Un déjeuner de soleil, qui me laissent toujours le souffle coupé&nbsp: poulets, pintades, lapins, ont tous un peu triste mine sur les clichés. Il leur manque un je-ne-sais-quoi de croustillant, de coloré, de théâtral qui les fasse sortir de la page. En gros, c'est moins facile qu'on le croie de dompter des cuisses poulet. En revanche, la recette est si facile que ça laisse le temps de travailler sur des petits projets parallèles...

Autre projet, d'ailleurs, conceptualisé hier soir : je vais désormais beaucoup moins me consacrer à la recherche de nouvelles recettes (course contre la montre perdue d'avance et légèrement désespérante...) qu'à rééditer mes premières recettes en retravaillant la matière et la présentation. Là encore, ça devrait me prendre pas mal de temps (mais le projet me semble nettement plus contrôlable).


Ingrédients :

5 gousses d'ail
1/4 de tasse de coriandre fraîche
1/4 de tasse de sauce de poisson
2 cuillerées à soupe de sauce huître
1,5 cuillerée à café de coriandre en poudre
1 cuillerée à café de sel
1 cuillerée à café de poivre
6-8 cuisses de poulets entières (dans ma version ce soir, c'étaient en fait des pilons et des hauts de cuisses désossés)

Préparation :

1. Mélanger tous les ingrédients au robot, et enrober les cuisses de poulet de marinade. Disposer les cuisses dans un plat en verre ou en céramique, couvrir d'un papier cellophane et laisser mariner au réfrigérateur plusieurs heures (6 heures, dans mon cas).

2. Préchauffer le four à 230 degrés Celsius ( 450 Fahrenheit), couvrir le poulet d'un papier aluminium et faire cuire 25 minutes.

3. Au bout de 25 minutes de cuisson, découvrir le poulet et faire cuire 25 minutes de plus, pour que le poulet soit bien grillé.

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