Cake au yaourt et à la poudre d'amandes
>> mardi 22 septembre 2009
Encore une recette de mon enfance : j'ai ressorti la fiche cartonnée de la recette de maman le week-end dernier, tout excitée à l'idée de retrouver le fondant et la douceur de l'un de mes cakes préférés. Depuis quelques jours, la recette du gâteau yaourt est là, sur le comptoir, et j'attends l'occasion de la faire. L'occasion, la voilà. Un mardi matin tranquille, sans rien d'autre au programme que la perspective de la préparation de mes cours du lendemain, pas mal de corrections et la routine administrative. J'aurai tout le temps de m'y mettre plus tard cette après-midi, mais un gâteau yaourt le matin, c'est un coup de fouet pour le goûter de la mi-journée.
La dernière fois que j'ai fait un de ces gâteaux quasi-mythiques, je n'avais pas pu m'empêcher d'y apporter une note personnelle, comme de coutume : des copeaux de zest de citron, je crois, et sans doute un peu de jus rajouté à la pâte. J'avais été un peu déçue : le citron, finalement, était de trop, et masquait le goût du gâteau de mon enfance. Aujourd'hui encore, j'ai plus ou moins radicalement modifié la recette de base en remplaçant un tiers de la farine par de la poudre d'amandes. Ça sent bon dans ma cuisine... Je me régale d'avance !
Ingrédients :
2 pots de farine blanche (=1 tasse US)
1 pot de poudre d'amandes (=1/2 tasse US)
1 pot de sucre (=1/2 tasse US)
3/4 de pot d'huile d'olive (=1/3 de tasse US)
2 oeufs
1 sachet de levure chimique
1 pot de yaourt (=1/2 tasse US)
sel
1 cuillerée à soupe de lait
1 cuillerée à soupe de rhum
1/2 cuillerée à soupe d'extrait de vanille
Préparation :
Trop facile : préchauffer le four à 180 degrés C (350 F) ; mélanger tous les ingrédients dans le robot, laisser tourner quelques instants jusqu'à ce que la pâte soit homogène, verser dans un moule en silicone, enfourner dans le four bien préchauffé, et laisser cuire 45 minutes, pas plus.
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J'ai crié victoire trop vite : au moment du démoulage, la moitié du gâteau reste au fond du moule (aagghhh!!) et je me retrouve avec un cake décapité (je me demande si ce sont les cakes sucrés qu'il faut laisser refroidir avant de les démouler ?? affaire à suivre...). Même comme ça, pourtant, je me régale : la texture est aérée, savoureuse, et les tranches de cake truffées de petits points séduisants. Je rafistole les deux moitiés, l'effet fait illusion : Romain qui passe devant le cake et qui s'en coupe une tranche ne s'aperçoit de rien... Mais là, deuxième coup de théâtre : "Tu vas mettre ça sur ton blog ??" me demande-t-il d'un ton incrédule...
Ansel avait peut-être raison : ce ne serait pas une mauvaise idée de donner des doubles notes à mes recettes, parce que d'un palais à un autre, les attentes sont clairement disparates.
2 comments:
et oui, rien ne vaut les bonnes recettes de notre enfance
Tu trouves aussi ?? Mais si maman voyait mon gâteau au yaourt, elle aurait du mal à y reconnaître le sien... Par contre, mon cake est à mi-chemin entre gâteau yaourt et l'ardéchois à la crème de marron (avec l'avantage incontestable qu'on n'est pas obligé de gaspiller un pot de Clément Faugier, valeur rare dans mon pays pourtant vaste...)-- donc mon cake aurait peut-être encore l'heur de lui plaire... Tiens, une idée pour Noël...
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