Terramia et Modern Pastry, Boston

>> jeudi 10 septembre 2009




Coup de chance hier soir en se baladant dans le North End de Boston : en passant devant le Terramia, un coup d'oeil rapide au menu affiché sur le mur au coin de la rue a su cristalliser notre attention et nous arrêter net dans notre balade sans but. Un menu assez limité, finalement, mais au premier plat plein de promesses : des Ravioli di Fichi con Maiale (traduits en sous-titre comme étant des "Fig ravioli with sweet green peas, exotic mushrooms, pork medallion, and truffle, with a Madeira wine reduction"). Me voilà conquise : tout ce que j'aime se trouve dans cette assiette, ce plat est fait pour me séduire ! Le reste du menu, quoique sans doute largement aussi prometteur, me paraît insipide. D'ailleurs je le regarde à peine, obnibulée comme je le suis par ces raviolis aux figues qui me tendent les bras... Impossible de détourner les yeux de ce titre enchanteur, je salive déjà en m'asseyant à la table que nous désigne le serveur.

Le reste du menu, pourtant, vaut le détour aussi : deux entrées, pour bien commencer les choses. Un tartare de thon aux tomates poires et au concombre avec une vinaigrette de pesto à la pistache, d' une part, et une tartelette de tomates fumées et d'oignons braisés avec une noisette de fromage de chèvre qui me laisse les bras ballants. Cette tartelette a une texture et une saveur extraordinaires. On jurerait que le chef y a glissé une viande fumée, comme des travers de porc au barbecue puis mijotés à petit feu, mais le menu est formel sur ce point : il n'y a là que des tomates, des oignons, du fromage de chèvre, sur une pâte brisée qui ressemble presque à la mienne. Un pur régal. Dommage que je n'aie pas eu mon appareil photo sur moi. La suite ne nous laisse pas déçus non plus : en plus des raviolis, on avait commandé pour nous trois des gnocchi aux champignons (Gnocchi ai funghi) et une autre entrée, "Anatra", des lamelles de magret de canard servies avec une salade sicilienne au pepperoni et une réduction de Vincotto. Les gnocchi étaient plus classiques, le magret délicieux, mais sans comparaison avec les raviolis aux figues. J'en savoure chaque bouchée, et le plat disparaît évidemment trop vite.

La carte des vins offre principalement des vins californiens, ce qui laisse Ansel perplexe et sceptique. Il en goûte trois avant d'en choisir un. Pas de carte de desserts non plus, comme annoncé sur le menu principal, même si le serveur nous propose un tiramisu juste avant d'apporter l'addition. Mais le Modern Pastry n'était pas loin : la queue des clients qui serpentait jusque dans la rue a failli nous faire changer d'avis quand on s'est approché de la devanture. Enfin notre tour arrive : à nous les cannolis, le nougat aux amandes, et autres desserts crémeux aux pâtes craquantes. Les desserts, décidément, ne m'attirent jamais vraiment. Pourtant, même à mon palais amateur, les cannolis paraissent meilleurs que ceux qu'on nous a offerts deux jours plus tôt. Dommage qu'on n'en ait pris qu'un finalement : à partager entre trois, on a vraiment à peine le temps de goûter... Le nougat est un régal, truffé d'amandes et de pistaches grillées.


Au total, pas mal pour un mercredi soir impromptu... un petit coup de fouet pour le reste de la semaine !










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