Panna Cotta

>> mardi 9 mars 2010




Ma toute première panna cotta, tant redoutée et finalement délicieuse,
mais au démoulage un peu hésitant...
Ici avec un coulis de sirop de figue

Deux mois que j'en rêve, depuis mon court passage en Italie du Nord... Deux mois : c'est le temps qu'il m'aura fallu pour me lancer dans la préparation ultrasimpliste de la panna cotta nature !! J'avais tellement peur d'être déçue du résultat, de ne pas trouver la bonne recette, de rater une étape de préparation. Ma première panna cotta de San Remo était tellement délicieuse qu'elle en était intimidante. Et moi, je restais là, paralysée par ma peur de débutante...

Le mois dernier, j'avais déjà repéré 4 recettes de base qui me tentaient plus que les autres : une sur le Journal des femmes de l'Internaute, une autre sur le site de Gustave que je ne connais absolument pas, et deux autres qui me semblaient plus fiables sur Epicurious : une à la vanille, et une autre au citron (commentée ci-dessous). Mais par laquelle commencer alors ?? Dilemme moderne de la cuisinière à l'âge d'internet. Sous prétexte de la simplifier, Internet complique parfois sérieusement la vie ! L'avantage d'Epicurious, sur ce point, ce sont les commentaires des cuisiniers de tous bords : la panna cotta à la vanille avait déjà 10 commentaires d'utilisateurs, et celle au citron... 61 ! Repère de fiabilité incontestable : la note des deux était aussi excellente, et près de 90% des personnes se disaient prêts à refaire la recette à l'avenir. Les gens jouent d'ailleurs très bien le jeu, bien mieux que sur les blogs personnels où les visiteurs se contentent d'observer que telle ou telle photo paraît appétissante, sans avoir rien de plus productif à rajouter...

Mon idée, cependant, était de préparer à une panna cotta nature, proche de celle qui m'avait époustoufflée à San Remo : nature, sans citron, sans vanille, sans même coulis de fruits ou confiture de ceci ou de cela pour l'agrémenter. Moi, je ne voulais dans la mienne que le goût de la crème et du sucre : du pur bonheur ! Hier, j'ai décidé de me lancer, acheté d'avance tous les ingrédients : de la crème fleurette, du lait entier. Point. Le sucre, je l'avais déjà. Vraiment, la panna cotta doit être le dessert des pauvres en Italie : facile, pas chère, et on est presque sûr d'avoir tous les ingrédients sous le coude quand on se décide à la préparer. C'est aussi un dessert qui combat la gourmandise gloutonne : il impose une certaine maîtrise de soi, parce que la panna cotta, aussi simple qu'elle puisse paraître, doit reposer au réfrigérateur au minimum six heures. Six heures à regarder mes petits pots de crème sans pouvoir y tremper une petite cuillère... tout ça pour finalement avoir à peine le temps de prendre 5-6 clichés à la sauvette avant que Romain fasse disparaître la dernière petite crème, six heures exactement après la mise en pot !


J'ai opté pour la recette de l'Internaute pour mon galop d'essai, parce qu'elle était plus simple mais surtout plus riche en crème, tout en gardant les références des autres à portée de main : la comparaison va très vite s'imposer... (mise à jour le 15 mars 2009 : après quelques essais, tous globalement très réussis, la panna cotta de l'Internaute (ci-dessous) est encore celle que je préfère, ex-aequo sans doute avec la panna cotta au romarin d'Isabel Brancq-Lepage. Celle au citron d'Epicurious (que j'ai essayée nature, pour comparer objectivement) et qui nécessite l'ajout de crème fraîche, s'est révélée beaucoup plus lourde, plus compacte que celle de l'Internaute qui apparaît ci-dessous. Sans surprise, c'est justement celle d'Epicurious que Romain a préférée...)

Ingrédients :
(pour 4 petits pots)

250 ml de crème liquide entière
125 ml de lait entier
30 g de sucre
1,5 feuille de gélatine

Préparation :

1. Faire bouillir la crème liquide, le lait et le sucre dans une casserole. Dans le même temps, faire ramollir la gélatine dans de l'eau froide.

2. Dissoudre la gélatine dans le lait chaud, et verser dans des ramequins individuels (éventuellement tapissés de film alimentaire pour le démoulage ultérieur). Laisser refroidir à température ambiante, puis couvrir d'un papier cellophane et placer au réfrigérateur pendant au moins 6 heures.

3. On peut démouler les crèmes, ou non : pour les démouler, Epicurious conseille de décoller le tour de la panna cotta avec la pointe d'un couteau, puis de déposer chaque ramequin un par un dans un bol d'eau chaude pendant 45 secondes. Poser une assiette sur le dessus du ramequin et retourner les deux ensemble en remuant légèrement le ramequin. La panna cotta devrait retomber sur l'assiette facilement.
Une autre option, que j'ai trouvée dans un livre acheté récemment, avant même mon coup de foudre de San Remo, Craquez pour les crèmes maison d'Isabel Brancq-Lepage : il suffit de chemiser les pots de film alimentaire, et le tour est joué pour les démouler !

Et voilà !!






Enregistrer un commentaire

  © Blogger template Simple n' Sweet by Ourblogtemplates.com 2009

Back to TOP