Dar Nejma à Marseille

>> samedi 13 mars 2010


Depuis notre arrivée en France fin décembre, je rêvais de couscous royal et de merguez épicées. Je m'étais déjà mis l'eau à la bouche à Paris avec un restaurant maghrébin du 20è arrondissement, je crois, où je m'étais arrêtée un soir en rentrant à l'hôtel. Déjà, j'étais toute seule ce soir-là : pour le côté festif, c'était donc un peu raté... Mais finalement, sortir au restautant non-accompagné, à condition que cela ne se reproduise pas trop souvent, ce n'est pas trop désagréable. Ce premier couscous, pour renouer avec une envie mordante de cuisine orientale, était sans doute très bon, mais j'en attendais encore plus. J'ai donc attendu de descendre à La Cadière d'Azur pour me mettre à la recherche d'un restaurant marocain qui soit à la hauteur de mes attentes. Si on ne pouvait pas trouver de bons couscous autour de Marseille, on n'en trouverait nulle part !

On n'aura pas eu à chercher longtemps... Fin janvier, de passage à Marseille pour récupérer Romain à la gare Saint-Charles autour de midi, tout était mis en place pour que l'on commence à tâter le terrain. Au hasard de recherches hâtives sur internet, nous voilà en route pour Dar Nejma, au 15 Cours Julien. Pas trop loin de la gare, ça tombait bien, on commençait à avoir très faim...


Le premier coup de fourchette dans la semoule du Couscous doux aux épices m'a fait fondre sur ma banquette. Un régal. La viande d'agneau était exquise (bien meilleure que la souris d'agneau qu'on a goûtée un mois plus tard à la Table des Saveurs de Niort, entre autres). Les légumes à profusion baignaient dans leur jus légèrement sucré. Je me suis régalée. Romain, qui avait choisi un couscous aux brochettes, s'en est mordu les doigts : ses brochettes étaient un peu sèches, alors que tout mon plat était tout simplement succulent. Heureusement, les portions sont gargantuesques : quand il y en a pour un, il y en a pour deux. J'exagère à peine. En quelque sorte, c'est un peu dommage : après de telles quantités de plats que l'on mange sans faim, les desserts sont de trop. C'est difficile de les apprécier à leur juste valeur. La sefa, par exemple, cette semoule aux raisins (que je m'attendais à voir servie comme une variante du riz au lait !) est venue surcharger un déjeuner déjà trop copieux.

Un mois et demi plus tard, on y est retourné pour mon anniversaire : pour tenter le diable, j'ai décidé d'essayer le tajine d'agneau aux figues et aux noix. Bingo ! Tout aussi bon que le premier plat, mais une fois de plus tellement riche qu'on est sorti du restaurant repus... mais ravis. Le cuisinier/patron qui nous avait reconnus depuis la première fois, nous a même offert le thé à la menthe (un régal, un vrai sirop...) au moment de l'addition. Décidément, on y retournera - ce qui me permettra de rajouter des photos pour agrémenter les commentaires. La prochaine fois, ce sera pour moi, je crois, un tajine de poulet ou d'agneau aux citrons confits et aux olives. Je salive déjà.




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